Édifice Pamphile-Le-May

Édifice Pamphile-Le-May du Parlement du Québec

Cet immeuble se trouve à l’intérieur du complexe du Parlement du Québec. Sa construction débute en 1910 et s’achève en 1915. L’édifice a été bâti dans le but d’héberger la Bibliothèque de la Législature et les bureaux du Conseil exécutif.

Pamphile Le May a été le premier conservateur de la Bibliothèque de la Législature. Aujourd’hui, la Bibliothèque occupe le rez-de-chaussée et le sous-sol de l’édifice Pamphile-Le May.

Les plans du bâtiment ont été conçus par les architectes J. Omer Marchand et George-Émile Tanguay. La construction aurait dû commencer en 1910 pour finir en janvier 1913. Cependant, le retard de livraison des matériaux a repoussé l’échéance jusqu’en 1915, et le marbre destiné aux colonnes et aux murs intérieurs a été posé dans les années 1921-1922.

L’immeuble mesure 65 mètres sur 18 mètres et comprend quatre étages.

Les murs extérieurs sont en calcaire de Saint-Marc-des-Carrières et en granit de Rivière-à-Pierre. Les murs intérieurs sont en marbre rouge belge, mais les colonnes de la nef sont en marbre italien Rosso Verona (la base des colonnes est faite de marbre vert des Alpes). Le plancher du hall de l’édifice est recouvert du marbre rose du Tennessee et le plancher des mezzanines est en marbre blanc de Carrare.

Si on cite M. Damase Potvin, cet édifice: «s’éloigne sensiblement du style de l’hôtel du Parlement par son architecture et il fleure un peu le style Renaissance française».

L’édifice Pamphile-Le-May, premier édifice du côté nord de l’Hôtel-du-Parlement, est relié à celui-ci par une passerelle qui décorent des anges. L’architecture de l’édifice harmonise l’Hôtel du Parlement. Il est lui aussi couvert d’un toit mansardé.

L’intérieur de la Bibliothèque est très beau. Le vaisseau a une hauteur de 7 mètres et une longueur d’environ 57 mètres. Les colonnes de chaque côté de l’allée centrale contribuent à la somptuosité de l’ensemble.

L’immeuble présente un toit à lucarnes souligné par une corniche en saillie et des fenêtres ornées de reliefs de pierre.

Deux fausses façades occupent les extrémités du bâtiment. Un avant-corps sert d’amorce à une passerelle décorée qui relie l’immeuble à l’édifice de l’Hôtel du Parlement.

L’Assemblée nationale du Québec est propriétaire de l’édifice depuis le début des années 1980. Aujourd’hui, outre la Bibliothèque de la Législature, on y trouve une des salles de la commission parlementaire qui occupe la moitié du 1er étage, et la salle des conférences de presse qui occupe l’autre moitié du même étage.

Historique de la bibliothèque: En 1915, la bibliothèque de l’Assemblée législative, alors souvent appelée « bibliothèque de la Législature » ou « bibliothèque du Parlement » quitte ses locaux étroits et dispersés à l’intérieur de l’Hôtel du Parlement pour emménager dans un nouvel édifice. Cet édifice, œuvre du gouvernement de Lomer Gouin, est le premier des édifices gouvernementaux à s’ajouter sur la colline parlementaire depuis la construction de l’Hôtel du Parlement quatre décennies plus tôt. C’est le début de l’expansion de la colline parlementaire. La bibliothèque de l’Assemblée nationale occupe toujours le rez-de-chaussée pourvu d’une mezzanine, de l’édifice réalisé selon les plans des architectes J.-Omer Marchand et Georges-Émile Tanguay. La bibliothèque, accessible aux chercheurs, possède une précieuse collection de publications parlementaires et gouvernementales. Dans le hall de la bibliothèque on peut voir le buste de Pamphile Le May, réalisé par Henri Hebert. Homme de lettre, Le May fut le premier bibliothécaire de l’Assemblée législative du Québec de 1867 à 1892.

Voir aussi :

edifice pamphile le may
Édifice Pamphile-Le-May. Source de la photo : Google.sketch.
Je puise mais n'épuise
Je puise mais n’épuise. Au fond du hall de la bibliothèque de l’Assemblée nationale, la magnifique verrière intitulée « Je puise mais n’épuise » nous rappelle que l’on peut puiser constamment aux sources du savoir. Elle a été réalisée en 1916 par l’atelier de Henri Perdriau de Montréal, d’après un tableau peint par Charles Huot en 1914. Ernest Myrand, alors bibliothécaire de l’Assemblée législative, a imaginé cette allégorie où l’eau représente la Science et la femme, l’Étude.

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