Édifice André-Laurendeau du Parlement du Québec
Adresse de l’édifice André-Laurendeau : 1050 et 1020, rue des Parlementaires.
Cet imposant immeuble fait partie du complexe du Parlement du Québec. Il se trouve à l’arrière du complexe. Il a reçu son nom en 1980 en l’honneur d’André Laurendeau, journaliste et homme politique, mais il a été acquis par l’Assemblée nationale du Québec en 2001 (en échange de l’édifice Honoré-Mercier qui a été donné à la Société Immobilière du Québec qui loge les différents Ministères du Gouvernement).
L’édifice André-Laurendeau devait faire partie, selon les projets initiaux, d’une série de trois édifices dont il aurait occupé la position centrale, d’où son allure plus imposante que celle d’autres édifices. Mais le gouvernement de Maurice Duplessis a pris le pouvoir et le pendant de l’édifice D (édifice Panet) n’a jamais été réalisé.
La construction de cet édifice débute en 1934 pour s’étendre jusqu’en 1937, pour loger le ministère de la Voirie. Les architectes Lacroix, Drouin et Bergeron ont conçu un édifice purement utilitaire logeant un ministère bien pragmatique, et ont su l’envelopper d’une belle architecture de style Beaux-Arts. L’édifice André-Laurendeau comporte neuf étages et sa construction marque la fin de la phase des grands travaux du gouvernement de Taschereau sur la colline parlementaire. Il faudra attendre la Révolution tranquille pour voir apparaître de nouveaux chantiers aux abords de l’Hôtel du Parlement.
Cet bâtiment historique abrite le cabinet du lieutenant-gouverneur du Québec qui se trouve au rez-de-chaussée. Au premier et au deuxième étage se trouvent les espaces de la Tribune de la presse, c’est-à-dire les bureaux et les salles des correspondants qui suivent les activités des parlementaires. C’est pourquoi on lui a attribué le nom de l’un des grands journalistes de l’histoire de la presse québécoise. André Laurendeau, longtemps rédacteur en chef du journal Le Devoir de Montréal, siège de 1944 à 1948 à l’Assemblée législative comme député du Bloc populaire canadien.
C’est le granit gris de Saint-Sébastien qui a été utilisé pour habiller les deux premiers étages de l’édifice André-Laurendeau, de même que le revêtement, les colonnes, les chapiteaux, l’entablement et la balustrade. Par ailleurs, le parement à refends des sept étages supérieurs est en calcaire de la formation de Deschambault de Saint-Marc-des-Carrières.
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