Ville de Duparquet dans l’Abitibi-Témiscamingue
La ville de Duparquet est une petite localité, même selon les standards québécois. En effet, pas plus de 700 Duparquetoises et Duparquetois habitent cette ville de la région administrative de l’Abitibi-Témiscamingue, dont le territoire s’étend pourtant sur plus de 157 kilomètres carrés.
Duparquet se situe à la limite sud de la Municipalité régionale de comté d’Abitibi-Ouest, près de la ville de Rouyn-Noranda. Elle obtient dès 1933 sa charte de ville, la première en Abitibi-Ouest.
C’est au début des années 1930 que Duparquet est fondée, quand on commence à exploiter les richesses du sous-sol de cette région du Québec. En 1933, après l’ouverture de la mine d’or Beattie Gold Mine, des dizaines de maisons sont construites et la localité se développe rapidement. Son nom a été choisi en l’honneur d’un capitaine des grenadiers du régiment de la Sarre, blessé à la Bataille de Sainte-Foy.
La mine ferme en 1956. Aujourd’hui, Duparquet est plutôt une municipalité touristique grâce aux attraits du Lac Duparquet, un plan d’eau de 12 kilomètres carrés, ainsi qu’à son terrain de golf de 9 trous, inauguré en 1933, année de la fondation de la ville.
Le Lac Duparquet est considéré l’un des plus beaux d’Abitibi-Témiscamingue. Il attire de nombreux amateurs de pêche et de navigation.
Notons que sur le territoire de Duparquet poussent les plus vieux cèdres d’Amérique du Nord. Ce sont des cèdres blancs bonsaï, très rares, qui sont protégés par la Forêt d’enseignement et de recherche du lac Duparquet, administré par l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, l’Université du Québec à Montréal, les entreprises Tembec et Norbord de LaSarre.
Un sentier de randonnée de 20 kilomètres est aménagé près du lac. En hiver, les amateurs de motoneige et de ski de fond empruntent ce trajet.
La Chambre de Commerce locale a aménagé un camping avec plus de 150 emplacements et tous les services requis.
Réserve écologique des Vieux-Arbres
Cette réserve écologique est formée de trois petites îles innommées qui se trouvent dans le lac Duparquet ; elle a été constituée par décret le 27 mai 1992 et elle couvre une superficie de 8 ha. Elle vise notamment à protéger un très vieux peuplement de thuyas datant de plus de 700 ans, un peuplement de pins rouges ainsi qu’une héronnière. Le spécifique descriptif Vieux-Arbres a justement été retenu pour marquer l’ancienneté de ces peuplements forestiers, celui du thuya étant sans doute le plus vieux de l’est du continent.
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