Dolbeau-Mistassini

Ville de Dolbeau-Mistassini dans le Saguenay-Lac-Saint-Jean

La ville de Dolbeau-Mistassini s’étend sur 297 kilomètres carrés. Elle se trouve dans la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean et fait partie de la municipalité régionale de comté de Maria-Chapdelaine. À Dolbeau-Mistassini habitent environ 15 mille Dolmissoises et Dolmissois et cette ville est le centre administratif de la MRC Maria-Chapdelaine et la principale agglomération au nord du Lac-Saint-Jean.

Dolbeau-Mistassini se trouve au confluent des rivières Mistassini, Aux Rats et Mistassibi, sur les Basses-Terres du Lac-Saint-Jean. Les visiteurs seront intéressés d’apprendre que Dolbeau-Mistassini offre la plus grande concentration québécoise de restaurants et d’hébergements au nord du Lac-Saint-Jean.

Les étés y sont chauds et agréables et de nombreux résidents profitent des plages et des eaux du lac Saint-Jean pour pratiquer le bronzage ou pour se baigner. Évidemment, les hivers sont rigoureux, mais ils permettent de pratiquer les sports d’hiver!

La ville de Dolbeau-Mistassini a été créé en 1997 suite à la fusion des villes de Dolbeau et de Mistassini.

Historiquement, le premier colon de Mistassini fut François Gaudreault qui s’y établit en 1884. Huit ans plus tard, les pères trappistes s’y installent le 10 novembre 1892 et commencent à cultiver les terres. La même année, Mgr Labrecque décrète la fondation du monastère des pères trappistes, le Village-des-Pères qui s’agrandit au fil des ans. Des institutions et des commerces se développent autour du monastère et la municipalité de Saint-Michel de Mistassini est créée en 1911 puis devient le village de Mistassini en 1931.

En 1947, Mistassini est constitué en ville et se développe grâce à l’implantation de la scierie Murdock-Domtar. Elle devient le pôle industriel de la région et un lieu de villégiature, représenté par son secteur Vauvert.

Quant à Dolbeau, cette ville est fondée en 1926, avec l’ouverture de l’usine de Dolbeau après l’achat des concessions forestières par la Leaside Engineering Compagnie. Le nom Dolbeau rappelle le récollet Jean d’Olbeau, premier curé de la ville de Québec.

Dolbeau-Mistassini possède deux arénas où on pratique le hockey, le patinage de vitesse et le patinage artistique. Une piscine intérieure de 25 mètres à cinq corridors accueille des milliers de nageurs et une piscine extérieure de 25 mètres située dans le secteur de Mistassini, est ouverte lors de la saison estivale. Il y a aussi une salle multifonctionnelle avec un gymnase, des terrains de badminton, de racquetball et de wallyball (c’est le volleyball pratiqué sur terrain de racquetball), ainsi qu’un local d’haltérophilie et un terrain de balle dans le complexe sportif.

On ne peut oublier que l’entreprise La Magie du Sous-Bois, très connue au Québec, se trouve à Dolbeau-Mistassini. C’est une Ferme écologique d’agrotourisme, un centre écologique de ressourcement et de culture des petits fruits sauvages.

Sur le site de La Magie du Sous-Bois, on retrouve plus de dix kilomètres de sentiers pédestres en boucle. Le ferme offre des services d’interprétation de la flore, des haltes repos et des aires de pique-nique.

En saison, on peut y faire l’autocueillette de bleuets et de framboises. De plus, on peut y acheter des produits frais.

Canton de Clérac

Le 11 février 1964, la Commission de géographie du Québec adopta le toponyme Clérac pour désigner un canton inhabité du nord de la région administrative du Saugenay – Lac-Saint-Jen. Ce territoire se situe plus exactement à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Mistissini, village cri implanté à proximité du lac Mistassini et à quelques 110 km au nord-est de la ville de Chibougamau. Il est traversé, du nord au sud, par la rivière Nestaocano, tout en étant baigné par plusieurs plans d’eau aux dimensions plus ou moins grandes, dont les lacs Pestichskau et Clérac.

Ce dernier a emprunté son nom au canton en 1970. Cette appellation évoque l’un des officiers du régiment de Carignan, François de Tapie de Monteil et de Clairac. Pour ce dernier titre, vraisemblablement peu utilisé par son propriétaire, on utilisa souvent la forme graphique Clérac dans les ouvrages historiques canadiens et québécois. Il fait pourtant référence à Saint-Pierre-de-Clairac, petite communauté sise à peu de distance au sud du confluent de la Séoune et de la Petite Séoune, maintenant dans le département du Lot-et-Garonne, à quelques kilomètres au sud-ouest du chef-lieu du canton de Puymirol et à environ 12 km au sud-est d’Agen ; le nom de Clairac vient du nom d’homme latin Clarus, avec le suffice -acum. Au XVIIe siècle, Saint-Pierre-de-Clairac faisait partie du fief de Monteil, propriété des Tapie.

Il s’y trouvait notamment des vignes et un moulin, affermé à la même famille depuis 1408. François de Tapie, sieur de Monteil et de Clairac, arriva en Nouvelle-France en 1665. Il venait dans la colonie comme capitaine de la compagnie de Poitou du régiment de Carignan-Salières, chargé de mettre fin aux violentes attaques des Iroquois contre les étatablissements français du Canada.

Clairac participa notamment à la terrible expédition de janvier 1666 en territoire des Iroquois agniers, commandée par le gouverneur Rémy de Courcelles, au cours de laquelle seraient morts de froid quelque 400 hommes. Pendant son séjour dans la colonie, il s’occupa également de commerce, vendant à des membres de la bonne société québécoise divers biens, particulièrement de l’alcool, du tabac et des armes. En novembre 1668, Clairac retourna en France, où il fut incorporé au régiment de Champagne et tint garnison au Château-Trompette de Bordeaux.

Canton de Racine

Proclamé en 1904, le canton de Racine, de forme triangulaire, est une bande de terre basse et marécageuse limitée au nord-ouest et à l’ouest par la rivière Mistassini, et au sud par le lac Saint-Jean. Dolbeau s’étend à 5 km au nord de ce territoire. La municipalité de Péribonka est située à 5 km à l’est du canton. Dominique Racine (1828-1888), Né à la Jeune-Lorette (aujourd’hui Loretteville), est ordonné prêtre à Québec en 1853. Curé de Chicoutimi (1862-1878), il fonde le Séminaire de cette ville en 1873. Il devient le premier évêque de Chicoutimi en 1878. Il demeure l’un des pionniers de la colonisation dans la vallée du lac Saint-Jean et du Saguenay.

Extraits du roman « Maria Chapdelaine » de Louis Hémon

  • « Vous avez connu mon père : c’était un homme rough et qui prenait un coup souvent, mais juste, et de bonne mémoire pour les services de même. Alors quand il a quitté ces sauvages-là, il leur a dit de venir le voir au printemps quand ils descendraient à la Pointe-Bleue avec leurs pelleteries : “ François Paradis, de Mistassini, il leur a dit, vous n’oublierez pas… François Paradis ”.  Et quand ils se sont arrêtés au printemps en descendant la rivière, il les a logés comme il faut et ils ont emporté chacun en s’en allant une hache neuve, une belle couverte de laine et du tabac pour trois mois.
  • Tous se redressèrent, avec des soupirs ; l’histoire était terminée et en vérité il ne restait plus rien à dire. Le sort de François Paradis était aussi lugubrement certain que s’il avait été enterré dans le cimetière de Saint-Michel-de-Mistassini, au milieu des chants, avec la bénédiction des prêtres.
  • Et il présenta formellement aux autres visiteurs François Paradis, fils de François Paradis de Saint-Michel-de-Mistassini.

Pour en apprendre plus :

La ville de Dolbeau-Mistassini se trouve dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean et fait partie de la MRC de Maria-Chapdelaine.
Centre-Ville de Dolbeau-Mistassini. Source de l’image : Wikipedia, Johny-le-cowboy. La ville de Dolbeau-Mistassini se trouve dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean et fait partie de la MRC de Maria-Chapdelaine.

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