Paroisse de Courcelles en Estrie
Située aux limites de deux régions, à 350 mètres d’altitude sur le plateau de la Haute-Beauce au pied du pluton granitique du mont Saint-Sébastien, d’une hauteur de 820 mètres, la paroisse de Courcelles compte une population d’environ 1000 Courcelloises et Corcellois. La municipalité se trouve dans la région administrative de l’Estrie et fait partie de la municipalité régionale du Granit. Elle s’étend sur une superficie de plus de 92 kilomètres carrés.
Courcelles est une municipalité rurale. Des flancs du Morne jaillissent les sources de la rivière aux Bluets qui traverse le village de Courcelles avant d’aller se jeter dans une baie du Grand Lac Saint-François. Le village occupe le centre du triangle formé par les trois villes. Ce sont Thetford Mines au nord, Saint-Georges à l’est et Lac-Mégantic au sud. Les Courcellois vivent à plus ou moins 50 kilomètres de distance de ces centres.
Avant la colonisation, ce territoire était longtemps habité en hiver par des chasseurs itinérants de la nation abénakise. C’est en 1851 que les premiers arrivants permanents y viennent pour s’établir le long du Grand Rang (la route 108). Vers 1865, Pierre Morin eut l’idée de bloquer un saut de la rivière par un barrage en billes de bois pour y alimenter un moulin à scie et à farine. Vers la fin du XIXe siècle, la compagnie ferroviaire Québec Central décide de relier la région du Lac-Mégantic à la Beauce en franchissant la rivière aux Bluets par un pont de fer. Ce pont sera érigé juste à côté du moulin.
La gare Lambton-Station s’y ouvre. En moins de huit ans, cette gare sera flanquée d’une vingtaine de maisons. En 1903, le hameau deviendra Courcelles. Une église y est érigée, alors la vie à Courcelles rayonne à l’époque autour de deux places centrales: place de la gare et place de l’église. Aujourd’hui, un parc a été aménagé sur le site de l’ancienne gare.
Aujourd’hui, la municipalité possède un nombre exemplaire de P.M.E. ainsi que des attraits touristiques bien intéressants.
Côté industrie, fondée en 1947, la compagnie Chemise Perfection demeure le plus gros employeur de Courcelles. Plusieurs autres industries s’y sont implantées dernièrement.
Dans les quatre rangs de Courcelles, on retrouve des entreprises agricoles et d’élevage de vaches et bœufs, des érablières ainsi que des plantations d’arbres de Noël qui ont entraîné la présence d’une main d’œuvre d’origine mexicaine.
Sur les berges de la rivière aux Bluets se cache le vieux moulin à farine et à scie de la famille Bernier, érigé en 1888 et complètement restauré en 2003. Cet édifice est le plus ancien du village. Aujourd’hui, il abrite le Centre d’interprétation de la vie rurale. Depuis 1995, le comité MAP, groupe visant la mise en valeur de l’environnement et du patrimoine, entreprend la restauration du Moulin Bernier pour en faire un centre d’animation touristique. On y présente des expositions d’artistes régionales et québécois. Le comité a également érigé un belvédère qui permet de contempler la chute, le barrage et le petit canyon de la rivière aux Bluets.
Chaque année, dans le bassin de rétention en amont du barrage, Courcelles tient la Fête de la Pêche.
On trouve à Courcelles des résidences, classées ’’bâtiment historique’’ par la municipalité de Courcelles et reconnues d’intérêt patrimonial au schéma d’aménagement de la MRC du Granit. Ces bâtiments composent le Parc culturel de l’Héritage de la rivière aux Bluets. Parmi elles, on peut citer la Résidence de Rosaire Couture, la Résidence de Odilon Bilodeau, la Résidence de Roland Morin, la Résidence de Gemma-tardif (ancien atelier de menuiserie).
Dans le 6e rang, l’Auberge d’Andromède est reconnue pour la qualité de ses repas champêtres et par le charme bucolique de ses randonnées équestres. Une autre auberge, le gîte L’Engoulement, est située dans la maison voisine. Un hôtel, l’Hôtel Manoir Plaza est situé au 1997, rue Principale.
Courcelles est située sur la route nationale 108 reliant la Beauce à L’Estrie.
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