Cap-Saint-Ignace

 Municipalité de Cap-Saint-Ignace

Située dans la région administrative de Chaudière-Appalaches, la municipalité de Cap-Saint-Ignace fait partie de la municipalité régionale de comté de Montmagny. On y compte aujourd’hui un peu plus de 3200 Capignaciennes et Capignaciens. La municipalité recouvre une superficie de plus de 227 kilomètres carrés.

C’est en novembre 1672 qui l’intendant Jean Talon concède à Geneviève de Chavigny un terrain sur le Saint-Laurent depuis un le cap de Saint-Ignace, nommé ainsi par des missionnaires jésuites. Le même jour, Jean Talon accorde d’autres terrains à Nicolas Gamache, Guillaume Fournier et Louis Gagné depuis la concession faite à Geneviève de Chavigny. Deux années plus tard, le gouverneur Frontenac cède à René Lepage un fief qui viendra compléter ce qui constitue le territoire actuel de Cap-Saint-Ignace.

De cette façon, la municipalité de Cap-Saint-Ignace s’établit sur le site de cinq anciennes seigneuries.

En 1690, on y ouvre le Moulin à vent Vincelotte, et c’est autour de ce moulin à farine que s’organise la vie sociale et industrieuse des premiers habitants de Cap-Saint-Ignace. Le moulin a cessé ses opérations vers 1823, lorsqu’un moulin à eau est construit aux abords du Bras Saint-Nicolas.

Vers la fin du XVIIe siècle, une première chapelle est construite dans l’anse ouest du Petit-Cap. En octobre 1700, Mgr de Saint-Vallier, évêque de Québec, procède à l’érection canonique de la paroisse de Saint-Ignace-de-Loyola.

La première chapelle s’étant trop petite, une église de pierre est érigée en 1721, mais cette église s’écroule vers 1744 en raison de l’érosion de la côte provoquée par des marées.

La troisième église est inaugurée en 1773 et démolie en 1881 pour faire place à la quatrième qui fut détruite par le feu en 1890. L’église actuelle la remplace.

Vers 1845, afin d’assurer l’exportation du bois vers l’Angleterre, deux chantiers maritimes s’établissent à Cap-Saint-Ignace, propriété de Léandre Méthot. Une dizaine de navires, bricks et brigantines sont construits en quelques années.

Elzéar, un des fils de Léandre Méthot, établit en 1881 la Manufacture de laine de Cap-Saint-Ignace. Cette industrie familiale est devenue Lasalle Blanket, en 1959. Plusieurs résidents de Cap-Saint-Ignace y ont travaillé jusqu’à sa fermeture en 1987

Aujourd’hui, même si la production laitière reste encore l’apanage de nombreux exploitants agricoles, certains se spécialisent dans la culture exclusive des céréales, dans l’élevage de bovins de boucherie, dans l’élevage porcin et même dans des élevages plus rares, tels le faisan, la caille, la pintade, le bison et le chevreuil.

La culture horticole, la culture des pommes et des petits fruits s’avère également florissante. L’acériculture fait le délice des amateurs de produits de l’érable.

Côté industrie, à Cap-Saint-Ignace, l’activité industrielle est centrée sur trois axes : le bois, le métal et l’imprimerie. Les terres à bois sont exploitées par des producteurs privés qui s’adonnent à la vente du bois de chauffage et du bois d’œuvre. Un certain nombre d’usines et d’ateliers travaillent à la transformation du métal. Un troisième secteur d’activité industrielle importante est celui de l’imprimerie.

Du patrimoine architectural de la municipalité, on peut citer le moulin Vincelotte, datant de 1690, l’un des plus vieux bâtiments de la Côte-du-Sud; Le Manoir Gamache, érigé en 1745; le Moulin Ouellet, bâti en 1823 et autres joyeux historiques. L’église de Cap-Saint-Ignace, munie d’un orgue Casavant à trois claviers et de nombreux trésors architecturaux, propose également une exposition permanente d’art religieux.

Des circuits patrimoniaux de Cap-Saint-Ignace invitent à remonter le temps en découvrant des lieux et bâtiments historiques. La Route gourmande de Cap-Saint-Ignace fait découvrir les délices du terroir local. Aménagés de sentiers piétonniers informatifs, les sites du Petit-Cap et de l’ancien quai du Gouvernement offrent des accès au fleuve qui sauront charmer tous les visiteurs.

Au printemps, la halte routière convie les amateurs d’ornithologie à l’observation des oies blanches et autres espèces migratoires. Des érablières publiques ouvrent leur porte pour faire découvrir aux touristes les secrets de la fabrication du sirop d’érable.

Cap-Saint-Ignace est également une destination idéale pour l’agrotourisme. En effet, à l’automne, les vergers du secteur Bellevue Ouest représentent des sites enchanteurs pour l’autocueillette.

Quant à la chasse, paradis de la sauvagine et du gros gibier, Cap-Saint-Ignace constitue, de ses battures à ses grands espaces forestiers, une destination par excellence pour les amateurs de chasse sportive.

Cap-Saint-Ignace possède encore des vestiges de l’activité maritime intense. L’ancien Quai du Gouvernement, situé derrière la halte routière municipale et construit en 1909, assurait les services aux goélettes qui assuraient le cabotage sur le Saint-Laurent. Le quai a été en opérations jusqu’en 1950.

En décembre de chaque année, se tient à Cap-Saint-Ignace l’événement « Recensement des oiseaux de Noël » où les observateurs bénévoles comptent et notent chaque oiseau et espèce qu’ils observent durant une journée.

Le journal communautaire Le Vaillant permet de transmettre aux citoyens de l’information concernant la municipalité et les différentes activités qui s’y tiennent. Le journal est publié une fois par mois.

Voir aussi :

Située dans la région administrative de Chaudière-Appalaches, la municipalité de Cap-Saint-Ignace fait partie de la municipalité régionale de comté de Montmagny
Église de Cap-Saint-Ignace. Source de l’image : Bernard Gagnon. Située dans la région administrative de Chaudière-Appalaches, la municipalité de Cap-Saint-Ignace fait partie de la municipalité régionale de comté de Montmagny.

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