Cantons de l’Outaouais

Cantons de la région de l’Outaouais : caractéristiques, origine du nom, histoire

Cantons de l’Outaouais.

Canton de l’Orléanis

Ce canton du Pontiac, proclamé en 1966, s’étend à 30 km à l’ouest du réservoir Baskatong. Sa partie nord est comprise dans la réserve faunique La Vérendrye.

L’Orléanais est une ancienne province de France qui, à plusieurs reprises, forma un duché, apanage de la famille d’Orléans, elle fut définitivement réunie au Domaine royal en 1626. L’Orléanais comprenait la Beauce dont le nom a été utilisé dès le XVIIIe siècle dans la toponymie de la Nouvelle-France. L’Île d’Orléans, quant à elle, fut désignée en 1536 par Jacques Cartier. De 1608 à 1700, l’Orléanais a fourni à la Nouvelle-France 63 immigrants sur un total de 4894 (1,5 % du total de toutes les régions françaises). Plusieurs noms d’anciennes provinces et autres lieux de France identifient des cantons du Pontiac. Par exemple, Champagne, Bourbonnais, Limousin, Hainaut, Lorraine, Picardie et Maine sont voisins du canton d’Orléanais.

Le territoire du canton d’Orléanais est parsemé de nombreux petits lacs aux noms évocateurs : Lac du Sanglot, Lac de la Rapine, Lac du Sans-Gêne et Lac Bagou. La rivière Tomasine, qui coule nord-ouest-sud-est, arrose son territoire.

C’est la ville d’Orléans, sa capitale, qui a donné son nom à cette ancienne province du centre de la France. Le vaste territoire orléanais couvrait alors les départements du Loir-et-Cher, du Loiret, d’Eure-et-Loir, et des parties de l’Yonne, de Seine-et-Oise, de la Nièvre et du Cher.

L’Orléanais français est divisé en plusieurs régions : le Gâtinais, de chaque côté du Loing, pays d’élevage, mais dont la production la plus renommée reste le miel ; la Beauce, vaste plaine ouverte aux grandes cultures de céréales ; le Bas Perche et son paysage de bocage ; la Sologne, pays d’eaux, de marécages et de chasseurs ; le Val de Loire, la partie la plus riche avec ses cultures de céréales, la vigne, les fruits et les pépinières. Les villes de l’Outaouais ponctuent les rives de la Loire : Gien, Châteauneuf, Orléans et Blois. Historiquement, en raison de la proximité de l’Île-de-France, l’Orléanais fit partie du domaine royal dès la fin du Xe siècle. Toutefois, donné en apanage à plusieurs reprises, il ne fut rattaché définitivement à la Couronne qu’en 1626.

Le nom d’Orléanais n’apparaît qu’une seule fois dans la toponymie québécoise.

Canton de Marche

Cette division territoriale de la MRC de Pontiac, qui se situe à quelque 130 km à l’ouest de Mont-Laurier, est en grande partie occupée par la ZEC Saint-Patrice où se trouve notamment le lac Lamb. Elle est de plus arrosée, du nord au sud, par la rivière Noire qui reçoit les eaux du ruisseau Aumond. Ce canton, qui fut désigné ainsi en 1955, rappelle la Marche d’Aquitaine, territoire érigé en comté en 944 en faveur de Boson, petit-fils de Roger, comte de Limoges, pour former la zone frontière militaire de l’Aquitaine, avec capitale à Charroux. Confisquée par François Ier sur le connétable de Bourbon en 1527, la Marche fut réunie à la couronne royale en 1531, et obtint le statut de province de France. Elle correspond aujourd’hui à une partie des départements de la Haute-Vienne et de la Creuse. Proclamation : 1966.

Canton de Perche

Le Perche, ancienne province française, ancien comté réuni à la couronne de France en 1525, qui a fourni une part assez généreuse de pionniers à la Nouvelle-France, soit 217 personnes (2,6 % du total des colons partis de France). Et comme ces Percherons sont venus tôt au début de la colonie, leurs descendants se sont multipliés en conséquence, jusqu’à former aujourd’hui 10 % de la population francophone du Québec. D’ailleurs, trois des familles souches les plus nombreuses (Tremblay, Gagnon, Fortin) sont d’origine percheronne. La plupart de ces premiers colons faisaient partie du groupe de pionniers recrutés par Robert Giffard, dans les environs de Mortagne, pour peupler sa seigneurie de Beauport. La région du Perche est située aux confins du Maine, de la Beauce et de la Normandie ; elle couvre une partie des départements de l’Eure-et-Loir, de l’Orne et de la Sarthe. Son nom vient d’un mot gaulois désignant la forêt. Bien que de petite taille, cette région historique était divisée en Haut-Perche, Terres-Françaises, Bas-Perche et Thimerais, et ces territoires dépendaient d’administrations différentes, situées dans le Maine, l’Orléanais et l’Île-de-France.

À l’époque de la Nouvelle-France, Mortagne était la capitale du Perche ; d’ailleurs depuis le XIe siècle, les comtes de Mortagne avaient pris le titre de comtes du Perche. C’est toujours le paysage bocager qui y domine, malgré des forêts importantes. Les produits qui forment les principales ressources percheronnes sont les mêmes qu’en Normandie : les pommiers à cidre et les herbages. Mais un solide animal a porté la renommée du Perche, dès le XIXe siècle, jusqu’en Amérique ; le percheron, race de chevaux de trait puissants qui a toujours eu une bonne réputation, notamment au Québec. Un canton québécois porte le nom de Perche. Il est situé dans la région de l’Outaouais, à environ 40 km à l’ouest de Maniwaki et 60 km au nord de Fort-Coulonge. Le canton de Perche a pour voisins les cantons de Poitou, de Flandre, d’Isle-de-France, d’Artois, d’Aunis et de Bourgogne, noms rappelant aussi des régions de France.  Une bonne partie des colons s’y établirent en venant de Beauport, sur la Côte-de-Beaupré et de l’île d’Orléans. Le nom de Perche est aussi à l’honneur dans cinq municipalités du Québec, désignant une rue à chaque endroit. Les cantons voisins de Perche se dénomment Flandre, Bourgogne, Isle-de-France, Angoumois, Poitou et Artois.

Périgord

Cette région du sud-ouest de la France, en bordure du Massif Central, est divisée en Haut Périgord, avec la ville de Périgueux, et en Bas Périgord, avec la ville de Sarlat, le reste étant le pays de Bergerac. L’ensemble constitue un pays de plateaux, entre le Limousin et l’Aquitaine. La perméabilité de son sous-sol calcaire y a créé des gouffres, aujourd’hui spectaculaires, mais qui ont surtout marqué l’histoire de l’humanité : l’abri de ces grottes a, en effet, attiré très tôt les hommes préhistoriques et a laissé des sites que le monde entier connaît : Les Eyzies et Lascaus. Ainsi, le Périgord est habité depuis longtemps ; il est même un des premiers grands foyers de peuplement connus en France, et on a fait de l’homme de Cro-Magnon (un des sites des Eyzies) le modèle naissant de l’Homo sapiens d’Europe. Aujourd’hui, la division de cette région se fait en Périgord Noir, à l’est, et Périgord Blanc, à l’ouest. L’agriculture est fondée sur la production céréalière, mais surtout sur celle du maïs et du tabac. L’image du Périgord évoque aussi les chênes truffiers, aux pieds desquels on récolte le truffe.

Cette dernière, avec les lieux préhistoriques, a construit la renommée de cette province. Par ailleurs, les vallées fertiles de la Vézère, de l’Isle et de la Dordogne portent des cultures fruitières et des vignes. La région tire son nom du peuple gaulois des Petrocorii, mentionné par César. Au Moyen Âge, la région, très tôt devenue comté, a d’abord été liée au duché d’Aquitaine, puis à l’Angoumois et à la Marche. Comme cette dernière province, le Périgord était une zone frontière et fut donc ravagée pendant les conflits de la guerre de Cent Ans. C’est Henri IV qui ramena définitivement au royaume cette région disputée. Aujourd’hui, le Périgord constitue essentiellement le département de la Dordogne et une partie du Lot-et-Garonne. La toponymie québécoise eut recours au nm de Périgord pour désigner un canton inhabité de la région de l’Outaouais, au début des années 1950. Ce territoire de forêts et de lacs est situé à 50 km du village de Rapides-des-Joachims et à 120 km à l’est de la ville de Témiscaming. Il a été proclamé en 1966. En 1996, la région québécoise de Lanaudière s’est jumelée avec le département de la Dordogne, donc avec le Périgord. Sur le plan odonymique cinq municipalités ont donné le nom de Périgord à une de leurs voies de communication, soulignant ainsi que cette région a participé, bien que faiblement (moins de 1 %), au peuplement de la Nouvelle-France. Le canton de Périgord a pour voisins immédiats, les cantons de Saintes, de Saint-Malo et de Provence.

Canton Rochefort

La ville du Rochefort, aujourd’hui chef-lieu d’arrondissement de la Charente-Maritime, dans la région Poitou-Charentes, s’est développée autour de sa base navale, créée par Colbert en 1666 ; son nom désignait d’ailleurs un rocher fortifié dès le milieu du bas Moyen Âge. Située sur la rive droite de la Charente, à 17 km de son embouchure, cette base navale, qui devait relayer, comme arsenal, le port de Brouage. rivalisait avec Toulon et Brest. Sous le Régime français, Rochefort fut le principal centre d’approvisionnement du Canada, de l’Acadie et de la Louisiane. Son port connut alors un essor considérable, favorisé notamment par Michel Barrin de La Galissonnière (1693-1756), commandant général de la Nouvelle-France de 1747 à 1749, de même que par Michel Bégon, père (1638-1710), intendant de la Marine à Rochefort, et par Michel Bégon, fils (1667-1747), intendant de la colonie de 1710 à 1723. Plusieurs militaires qui furent en service en Nouvelle-France ont donc fait leurs armes à Rochefort, où l’on trouvait d’ailleurs une école de la Marine. C’est aussi dans son chantier de construction navale que l’on bâtit, notamment, les navires de Louis de Buade, comte de Frontenac et de Palluau, et ceux du marquis de Montcalm. Comme La Rochelle, Rochefort fut, enfin, le port d’embarquement, pour la Nouvelle-France, de plusieurs centaines d’émigrants des régions de l’Aulnais et de la Saintonge. L’histoire des liens étroits qui se sont tissés entre la Nouvelle-France et cette ville trouve des échos dans la toponymie locale. En effet, plusieurs rues de Rochefort portent les noms des intendants et des gouverneurs de la Nouvelle-France. Avec plus de 26 9000 habitants, cette ville est aujourd’hui un centre industriel orienté vers l’industrie aéronautique et automobile, et elle poursuit toujours sa tradition de formation militaire avec ses écoles de la Marine et de l’Armée de l’Air. Afin de souligner le rôle important joué par la ville portuaire de Rochefort dans l’histoire de la Nouvelle-France, les autorités toponymiques québécoises ont choisi son nom, en 1955, pour désigner un canton de l’Outaouais, situé à 50 km au nord-est de Rapides-des-Joachims. Le canton inhabité de Rochefort (proclamé en 1966) est en grande partie arrosé par les lacs Lynch, Forant, Surgis, Resolin, Bransat et surtout Bryson, ainsi que par la rivière Coulonge, tributaire de la rivière des Outaouais. Une partie de son territoire appartient à deux pourvoiries. Le canton de Rochefort est borné au nord par celui d’Oléron, dont le toponyme fait référence à l’île du même nom, également située dans le département de la Charente-Maritime. On trouve également trois rues de Rochefort dans trois villes qui ont voulu rappeler cette ville française.

Canton de Templeton

Ce canton est situé au nord de la capitale canadienne, sur la rive gauche de la rivière des Outaouais. Arrosé par plusieurs grands lacs près de sa limite nord, il est traversé du nord au sud par le rivière Blanche qui débouche dans la rivière des Outaouais. Entre ces deux points extrêmes du relief, la dénivellation est d’environ 270 m. La population nombreuse se concentre dans Gatineau, Pointe-Gatineau et Templeton près du cours d’eau principal ; elle s’étale ensuite le long des routes rurales, se groupe dans les hameaux de Quinnville, Davidson Corner, le village d’Angleterre situés soit dans le Devonshire, soit dans le Berkshire, indique que l’un ou l’autre de ces villages a été la propriété des chevaliers de l’Ordre du Temple, sinon habité par eux. Quoi qu’il en soit, le nom apparaît sur la carte de Gale et Duberger en 1795 et le canton de Templeton a été proclamé en 1807.

Canton d’Esgriselles

Ce canton, situé à environ 40 km au sud-ouest du réservoir Cabonga, est irrigué du nord au sud par la rivière Coulonge et baigné notamment par le lac Brûlé, le lac Pomponne et le lac Malone. Le ruisseau de Marais et le ruisseau de Kane drainent la plus grande partie du terrain dont l’élévation varie entre 289 et 457 mètres d’altitude. Cette unité territoriale, inhabité et couverte de forêts, désignée en 1955 sous le nom d’Égriselles, rappelle la mémoire de Jean-Baptiste Dubois d’Ésgriéselles, prêtre qui occupa, pendant un certain temps, la fonction d’aumônier du régiment de Carignan. Arrivé à Québec avec les compagnies du marquis Henri de Chastelard de Salières en 1665, il accompagna l’expédition de Pierre de Saurel menée en septembre 1666 contre les Agniers au sud du lac Ontario. De passage à Trois-Rivières en 1671, cet ecclésiastique dont on connaît peu de chose, avait quitté la colonie avant 1680. C’est en 1985 que la graphie Esgriseilles a remplacé celle d’Égriselles.

Canton de Sbaretti

Traversé par la route qui va de Mont-Laurier à Senneterre, ce canton de la réserve faunique La Vérendrye est baigné notamment par les lacs Poultier et Jean-Peré, tous deux réunis par la rivière des Rapides. Peu morcelé, son relief se maintient entre 365 et 475 mètres d’altitude. Le nom de ce territoire géographique inhabité provient de Donat Sbarretti (1856-1930), prêtre italien, professeur de théologie devenu évêque de La Havane (1900), après avoir occupé une fonction à la Délégation apostolique de Washington (1893-1900). Nommé à la Délégation apostolique du Canada, et de Terre-Neuve (1902-1910), il est venu présider à Québec en 1909 un conseil plénier des évêques. Tel est le lien qui l’unit au Québec. Le nom est présent sur la carte officielle du Québec en 1956.

Canton Saint-Pons

Situé au nord de Rapides-des-Joachims, ce canton inhabité est drainé par la rivière Dumoine, affluent de la rivière des Outaouais. Il est notamment arrosé, à l’ouest. Par une partie du lac Dumoine, ainsi que par les lacs Brûlart et Laforge et, à l’est, par les lacs Dix Milles et Sept Milles. Son terrain accidenté s’élève jusqu’à 457 m à l’ouest du lac Laforge. Cette unité géographique, traversée par la limite qui sépare le Pontiac du Témiscamingue, a été nommée en l’honneur de Flavien de Saint-Pons, aumônier du régiment de Carignan, arrivé en Nouvelle-France le 9 août 1665 avec les quatre compagnies du marquis de Salières. Il aurait quitté la colonie, semble-t-il, l’année suivante. Proclamé en 1966.

Canton de Jamot

Ce canton désigné en 1955, se retrouve dans la MRC de Pontiac, au nord-est du lac Dumoine, élargissement de la rivière du même nom et tributaire de l’Outaouais. Son nom rappelle un prêtre français, Jean-François Jamot (1828-1886), qui sera le premier évêque du diocèse de Peterborough, de 1882 à 1886. Après ses études à Limoges et l’apprentissage de l’anglais à Dublin, il arrive au Canada en 1853. Dans la diocèse de Toronto, il sera successivement curé à Barrie (1858-1863), et, en 1860, vicaire général et chancelier du diocèse de Toronto. En 1874, il est nommé vicaire apostolique de l’Ontario septentrional avec résidence à Sault-Sainte-Marie, où se concentre un fort pourcentage de francophones et, par la suite, à Bracebridge jusqu’en 1882. Il mourra à Peterborough.

Canton de Lathbury

Proclamé en 1919, le canton de Lathbury de la MRC de Papineau se site au sud de la réserve faunique de Papineau-Labelle, à 30 km au nord de Thurso, ville sise à 40 km à l’est de Gatineau. Ce toponyme, inspiré de la toponymie de l’Angleterre, rappelle le village de Lathbury, dans le Bedfordshire.

Canton de Lorimier

Le canton, qui appartient maintenant au territoire de la MRC de Pontiac, se trouve une centaine de kilomètres au sud de Val-d’Or, dans la partie sud-ouest de la réserve faunique La Vérendrye. Baigné par la baie de l’Orignal, sise dans la partie nord du lac Dumoine, le territoire est couvert d’un couvert d’un grand nombre de petites nappes d’eau. La désignation a attribuée en 1955 évoque la mémoire de François-Marie-Thomas Lorimier (1803-1839), l’un des plus célèbres Patriotes de 1837-1838. Notaire à Beauharnois, il s’appelait lui-même et on l’appelait, chevalier de Lorimier. Improvisé brigadier-général après la fuite de Robert Nelson et dans la confusion qui régnait alors au sein des troupes patriotes, il tombe entre les mains de Colborne le 8 novembre 1838, près de Lacolle. Condamné par une cour martiale instituée par Colborne à la fin du même mois, Lorimier fera partie du dernier groupe de ceux qui seront pendus, le 15 février 1839, devant la prison au Pied-du-Courant, lieu maintenant dénommé Place des Patriotes, à Montréal. On trouve sur lui une lettre destinée à sa femme qt qui est une sorte de testament politique et patriotique. On dut organiser une souscription nationale pour subvenir aux besoins de sa femme, Marguerite-Henriette Cadieux, et de sa fille Adélaïde-Léopoldine, qui n’avait que 5 ans au décès du chevalier.

Canton de Lyonnais

Ce canton, nommé en 1955, se situe à quelques kilomètres, au sud de la réserve faunique La Vérendrye et à 100 km au nord-ouest de Mont-Laurier, dans la MRC de Pontiac. Son territoire est arrosé par la rivière de la Corneille et baigné par plusieurs plans d’eau dont, notamment, le lac Gale. Comme pour les cantons voisins (Champagne, Orléanais, Picardie, Limousin et plusieurs autres), le toponyme rappelle une ancienne province de France. Le Lyonnais, dont Lyon est le centre, a longtemps constitué un comté acquis au profit de la royauté française, en 1307, par Philippe le Bel. S’y ajouteront, en 1531, le Forez et le Beaujolais. Les départements du Rhône et de la Loire en sont issus depuis la Révolution française. On estime à une soixantaine le nombre d’émigrants du Lyonnais qui s’établirent en Nouvelle-France.

Voir aussi :

Maison rurale ancienne Cantons de l'Outaouais.
Maison rurale ancienne dans l’Outaouais. Photographie par Histoire-du-Québec.ca.

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