Ville de Brownsburg-Chatham dans les Laurentides
La ville de Brownsburg-Chatham qui se trouve dans la région administrative des Laurentides, faisant partie de la MRC d’Argenteuil, est une des plus vastes municipalités du Québec. Brownsburg-Chatham occupe une superficie de près de 250 kilomètres carrés. Sa population, toutefois, compte à peine 7300 résidents.
Située en bordure de la rivière des Outaouais, dans les montagnes des Laurentides, entre Montréal et Ottawa sur la route 344, la ville de Brownsburg-Chatham jouit de la proximité de la centrale hydroélectrique de Carillon qui lui apporte des revenus substantiels.
Historiquement, c’est en 1855 que le Canton de Chatham a été érigé civilement en municipalité. À l’époque, la population se consacrait aux activités agricoles. Vers la fin du XIX siècle, cependant, une compagnie industrielle qui est connue aujourd’hui sous le nom de Orica Canada Inc. s’établit dans la municipalité, un secteur urbain se développant alors autour de son usine.
En 1935, la municipalité se divise en village de Brownsburg et canton de Chatham. Après une longue période de rivalité et de frictions entre les deux municipalités, le regroupement du Canton de Chatham et du Village de Brownsburg se concrétise le 6 octobre 1999. La municipalité de Brownsburg-Chatham est donc créée ce qui constitue un premier pas vers l’union. Le 6 juillet 2002, selon le décret numéro 8385, la Ville de Brownsburg-Chatham voit le jour et la hache de guerre entre les deux municipalités est définitivement enterrée.
Les nouveaux arrivants au Québec seront intéressés de savoir que la qualité de vie à Brownsburg-Chatham est considérée comme une des plus hautes au Québec, de plus, de nombreux touristes sont attirés par ses attraits. Une piste cyclable asphaltée de 6 kilomètres de long, partie intégrante du réseau de la Route Verte du Québec, traverse le territoire. D’ailleurs, il y existe un ensemble développé de services touristiques connexes, tels que gîtes, restaurants, tables champêtres. La ville compte également un camping de luxe de 200 places, situé le long de la rivière des Outaouais. On peut citer aussi le centre de ski de fond de Brownsburg-Chatham «La Randonnée».
Mentionnons aussi que le Monastère Vierge Marie de Consolatrice est situé au 827, chemin de la Carrière, à Brownsburg-Chatham. Une salle d’exposition présente des icônes, des articles d’artisanat et des produits du terroir locaux.
Services et attraits touristiques :
Camping municipal Brownsburg-Chatham. 457, route des Outaouais, Brownsburg-Chatham : 256 sites/2 prêts-à-camper.
Hôtel du Chasseur. 38, chemin de Saint-Michel, Brownsburg-Chatham : 8 unités.
Ski de fond : Centre de ski de fond La Randonnée. 424, route du Nord, Brownsburg-Chatham.
Véloroute d’Argenteuil, une piste cyclable, une bande cyclable et l’accotement asphalté qui traverse Saint-André-d’Argenteuil, Brownsburg-Chatham, Grenville-sur-la-Rouge, Grenville. Longueur totale 54 km, niveau de difficulté facile et intermédaire.
Voir aussi :
bonjour à vous,
ma question est concernant la compagnie Orica pour qu’elle raison c’est telle établi à brownsburg en plein coeur d’un village pour créé de la poudre à fusil explosif ect svp et qu’elle est l’histoire de cette compagnie elle produit quoi aujourd’hui? svp
merci à vous
Ils ne se sont pas installés au milieu d’un village : ils se sont installés dans les années 1800 et le village s’est formé autour (travailleurs).
Ils font des explosifs pour les mines.
Un vieil homme du village me raconta que; durant la 2e guerre mondiale, Orica recrutait principalement des femmes pendant que les hommes partaient à la guerre. La principale main d’œuvre de l’usine était donc des femmes à cette époque. Plusieurs maisons se sont bâties dans ce contexte. Ce qu’on appel aujourd’hui; les maisons de guerre. Apparemment Orica aurait contribuer à la construction et au développement immobilier de certaines maisons centenaires, que l’ont voit aujourd’hui. Cela permettait d’attirer d’avantage de main d’œuvre dans le village. Les propriétaires et hauts dirigeants d’Orica sont ou ont été propriétaire de certaines maisons de style »farmhouse » sur les rues avoisinantes. On peut encore voir ces grosses maisons historiques aujourd’hui. Durant cette période, autour des années 1940, les gens vivaient de ration alimentaires pour cause de pénurie. J’ai moi-même trouvé des vieux carnets de rations dans les murs de ma vieille maison. Les noms des propriétaires originaux y étaient inscrit.