Le mystère de Brest

Le mystère de Brest

L’existence au Canada d’un port de pêche nommé Brest est attestée. Ce port est cité dans plusieurs documents de la fin du XVe siècle et du XVIe siècle. La localité fut fondée par des pêcheurs bretons vers la fin du XVe siècle. Il est toutefois probable qu’il ne s’agissait pas vraiment d’un village avec une population permanente, mais d’un poste temporaire utilisé pendant la saison de pêche.

On sait que cette ville fut un centre actif de pêche à la baleine, avec des fours, des dépôts et des forges.

Jacques Cartier fait mention de Brest, comme un port de pêche, dans le récit de son premier voyage au Canada. Ses vaisseaux y sont restés au moins une journée. Il y planta une croix et célébra une messe. Puis il reprit son voyage après s’être approvisionné en eau douce, en vivres et en bois. Cela eut lieu en juin 1534, trois semaines avant son débarquement en Gaspésie.

Les habitants du Vieux Fort (Old Fort), un village de la Basse-Côte-Nord, pensent que le port se trouvait à l’emplacement de l’actuel Vieux Fort. Cependant, même si cette ville apparaît sur les cartes géographiques conservées dans les archives françaises, ces cartes sont très inexactes, aussi la localisation de cette localité demeure-t-elle une énigme («Tonnerre de Brest !» comme dirait le Capitaine).

On se perd également en conjectures sur les raisons de sa disparition. Curieusement, on a même discuté de l’origine du nom de ce port fondé par des pêcheurs bretons, certains historiens ayant affirmé que ce nom serait une déformation du mot montagnais (nation amérindienne de ces lieux) bu-ris-te, qui signifie «Lieu où chassent les Blancs».

Voici toute l’histoire mystérieuse de Brest américain.

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Village amérindien Hochelaga. Photographie de Histoire-du-Québec.ca.

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