Bourse de Montréal, le 5 avril 1941

Nouvelles de la bourse de Montréal le 5 avril 1941

Nouvelles de la bourse de Montréal : Nickel et Noranda continuaient d’être bien supportés sur le marché local hier. Prises de profits sur la dernière heure. Power, lourd.

La liste locale persistait à s’affermir hier, mais les avances enregistrées paraissaient moindres que celles enregistrés la veille. Sur la dernière heure, il était évident que nombre de titres souffraient de prises de profits.

7,500 titres industriels changèrent de mains hier sur ce marché, contre 6,700 la veille. Quant à l’échange des titres miniers, il fut de 5,400 actions, en regard de 12,500 la veille.

Dominion Coal, privé, gagnait 1-2 point parmi les spécialités à 19.

Noranda qui s’était distingué la veille en se hissant de 2 ½ points à 56 ½, ne gagnait que 1-4 de point hier, à 56 2-1. Nickel gagnait 1-2 point à 33.

Hellinger Brothers reculait d’une fraction dans le compartiment des papeteries. Abitibi, privé, se hissait, par contre, de 1-4 de point à 6 1-2.

Hiram Walker clôturait 1-2 point plus haut dans le compartiment des titres boissons à 40.

Waite Amulet se distinguait parmi les titres miniers sur le curb, en se hissant de 20 cents et Pandora gagnait 1-2 cent à 65 1-2.

Canadian Car gagnait 1-4 de point dans le compartiment des valeurs ferroviaires et ce stock clôturait à 6 1-4.

Dominion Tar se hissait de 1-4 de point à 4 2-4 parmi les titres de compagnies de construction, tandis que Steel et Canada, privilégié, clôturait à la baisse dans ce groupe. Shawinigan et Montréal Power étaient encore hésitants hier dans le groupe des utilités publiques.

National Breweries ne rencontrait guère de support parmi les titres de compagnies de bière et l’on pouvait en dire autant de McCooll Frontenac, parmi les pétroles.

Rôle important des filiales de la Noranda Mines, Ltd.

Elles contribuent énormément aux recettes de la compagnie-mère, dit M. Murdoch

Toronto, 4. – À l’assemblée annuelle de Noranda Mines, Limited, M. James Y. Murdock, président a déclaré aux actionnaires que les revenus provenant des cinq principales filiales de la compagnie sont devenus un facteur important dans ses résultats annuels et qu’on espère maintenant retenir régulièrement des dividendes de ces filiales.

M. Murdoch a fait remarquer que la mine Pamour a commencé à payer des dividendes en 1935, Hallnor en 1539m Waite Amulet et La Indian l’an dernier et Aunor cette année.

Les dividendes provenant de ces cinq compagnies ont atteint en 1940 le chiffre de $1,757,000, soit une moyenne de 78 cents par action Noranda, et l’on s’attend à un rendement encore plus élevé en 1941.

Les chiffres préliminaires indiquent que le bénéfice du premier trimestre s’est élevé à environ $1.12 l’action.

Le conseil d’administration a déclaré un dividende de $1 qui sera versé le 16 juin aux actionnaires portés aux registres le 20 mai : ce dividende portera à $67,326,600 le montant que la compagnie a distribué aux actionnaires depuis 1920.

M. Murdoch a dit que lorsque les actionnaires entendent parler d’une baisse dans la valeur de l’or, ils doivent se rappeler que l’or est la monnaie universelle depuis des siècles.

« La leçon à tirer est que les réserves immenses que la Grande-Bretagne et les États-Unis surtout ont accumulées, financent aujourd’hui la guerre pour la défense de la liberté. Une redistribution résoudrait le problème ».

Canadien Couper Refiners, Ltd. Fonctionne d’une façon satisfaisante à la raffinerie de Montréal-Est, ajoute M. Murdoch. La compagnie d’exploration Norand a cesse temporairement ses travaux dans le gisement de cuivre de la propriété Miller, en Gaspésie, en juillet dernier pour la durée de la guerre.

Le Stock Exchange de Londres a omis son dividende régulier.

Londres, 4 avril – Le London Stock Exchange a omis son dividende aujourd’hui, pour la première fois depuis la grande faillite du trust bancaire Avrend Gurney en 1868.

L’an dernier, la Bourse a payé un dividende de livres 5 ($20) par action d’une valeur au pair de livres 36 ($144).

La London Exchange a maintenu son dividende durant toute la période de la dernière guerre mondiale, la plus faible distribution ayant été de 1 livre par action.

Les stocks de maïs étranger au Canada

Les stocks de maïs étranger au Canada le 28 mars sont de 303,9339 boisseaux contre 1,697,185 à la date correspondante de 1940. Les pays de provenance sont les suivants (chiffres de 1940 entre parenthèses) : États-Unis, 59,950 (707,192) boisseaux; Argentine, 630,793 (59); Afrique du Sud, 213, 190 (999,934).

On est à se demander, en certains milieux, s’il ne serait pas préférable de charger moins cher pour les achats de valeurs boursières et plus cher pour les ventes. Qu’il en soit ainsi et il est à craindre que les prix aient quelque peu le caractère artificiel dans la suite.

Sait-on que d’après Moody, l’indice des prix de 15 denrées ou métaux coterait présentement au plus haut niveau vu depuis l’automne 1937 ?

Voir aussi :

bourse de montréal
Vieux-Montréal, photo : Histoire-du-Québec.ca.

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