Baie-Comeau

Ville de Baie-Comeau dans la Côte-Nord du Québec

Baie-Comeau se situee sur la Baie des Anglais à l’embouchure de la rivière Manicouagan dans la MRC du même nom, dans la Côte-Nord. Sa population se compose de plus de vingt-sept mille Baie-Comoises et Baie-Comois. La ville, considérée comme la capitale de la région de Manicouagan, est une des plus grosses villes de la Côte-Nord. Son relief contient un plateau et des montagnes et la végétation consiste en forêt de conifères.

On y retrouve des traces de présence amérindienne remontant à environ 6000 ans et son histoire récente débute vers la fin du XIXe siècle avec l’établissement d’un petit village autour d’une scierie construite près de la rivière Amédée. On y a érigé une chapelle par la suite. En 1923, un industriel américain du nom de Robert McCormick, propriétaire d’un grand journal de Chicago, s’intéresse aux réserves de bois de la rivière Manicouagan. Ensuite, au cours des années vingt et trente, on complète le quai de la ville. On érige des maisons, l’usine, un centre commercial, un hôpital, l’église Ste-Amélie.

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En 1945, l’évêque de la Côte-Nord établit son évêché à Baie-Comeau. La ville se développe constamment, une compagnie d’aluminium s’installe ici en 1955. Quatre années plus tard, on trace une nouvelle route pour permettre à Hydro-Québec d’ériger une série de nouveaux barrages dans le cadre du fameux projet Manicouagan-Outardes. Il s’agit de la construction des barrages Manic 2, Manic 3, Manic 5, Outardes 2 et Outardes 4.

L’économie continue sa croissance, les compagnies continuent de se développer, par exemple, une nouvelle usine de sciage appelée Scierie des Outardes s’ouvre. Les employés du secteur public et parapublic sont nombreux avec les services sociaux, les hôpitaux, les écoles, le CEGEP. Un paysage de grandes entreprises, confirme le dynamisme de cette ville industrielle.

Le territoire de Baie-Comeau s’étend sur trente kilomètres. Une piste cyclable relie les secteurs Ouest et Est de la ville. Cette piste longe la route 138. La rivière Amédée traverse la ville. Ce cours d’eau finit son parcours par de magnifiques cascades au site « Vieux-Poste » (où la ville est née).

Pour se rendre à Baie-Comeau, de Québec via Sainte-Anne de Beaupré (rive nord du Saint-Laurent), il faut prendre la route 138 Est. De Lévis, prenez la route 132 Est ou l’Autoroute 20 jusqu’à Rivière-du-Loup, puis le traversier. De Chicoutimi, la route 172.

Pour les nouveaux arrivants au Canada, cette ville présente plusieurs opportunités intéressantes.

Baie des Anglais

La baie des Anglais dont il s’agit ici – car ce toponyme se retrouve cinq autres fois au Québec – est située immédiatement au nord-est de la ville de Baie-Comeau, entre la pointe Saint-Patrice au nord-est et la pointe Saint-Gilles au sud-ouest. Son ouverture sur le Saint-Laurent est de 3,5 kilomètres et ses rebords rocheux atteignent plus de 150 mètres d’altitude. Les rives de la baie des Anglais, libre du côté est, sont occupées du côté ouest par les infrastructures portuaires de la papeterie Québec et Ontario et par celles de la Société canadienne des métaux Reynolds, par le port de Baie-Comeau et par un port de plaisance aménagé dans l’anse du Moulin.

Ce nom de lieu ancien est attesté en 1731, sur la carte du père Pierre-Michel Laure sous la forme Havre des Anglais et vis-à-vis de l’indication d’une cours d’eau nommé Ouïachéchagan. On a aussi les variantes Havre à l’Anglois, Port à l’Anglois, Baie English et Akalishäu Kâuâshât qui, en montagnais, signifie la baie des Anglais. Il est possible que ce toponyme ait quelque rapport avec le désastre de l’amiral Hovenden Walker en 1711, à l’île aux Œufs, située 95 km plus loin au nord-est. La hameau de Pointe-aux-Anglais est situé sur le littoral.

Mont Tibasse

On a aménage un centre de ski depuis les années 1960 sur ce mont de quelque 170 m d’altitude. Il se situé un peu au nord de Baie-Comeau sur la Côte-Nord. Adopté officiellement en 1972, le toponyme évoque le Montagnais Saint-Onge Tibasse ou Ti-Basse. En 1915, il retrouva le colonel Robert Rutherford McCormick, propriétaire de Chicago Tribune et fondateur de Port-Cartier actuel. Pour exprimer sa gratitude, le colonel McCormick lui fit visiter Chicago. Non sans lui fournir une suite d’hôtel, une voiture et un chauffeur.

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Baie-Comeau. Photographie libre de droit.

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