Armoiries et logo de Montmagny

Armoiries de la ville de Montmagny

Les armoiries de la ville de Montmagny rappellent le blason familial du Sieur Charles-Huault-de-Montmagny, deuxième gouverneur de la Nouvelle-France. C’est à lui que les territoires appelés à former la Seigneurie de la Rivière-du-Sud ont été concédés par ordonnance royale le 5 mai 1646. La devise En avant constitue un témoignage de foi en l’avenir, symbolisant les vertus morales et sociales de la population active, fière et courageuse de Montmagny.

Logo de la Ville de Montmagny

Toute l’histoire de la ville a été ponctuée par le passage migratoire des oies blanches sur ses battures. L’élément représentatif de Montmagny s’est donc imposé de lui-même. Le logo représente trois oies blanches sur le point de se poser. Les lignes épurées conservent un caractère très figuratif. Les trois oies traduisent l’esprit communautaire et symbolisent l’énergie et la constance des citoyens de Montmagny.

Armoiries de Montmagny
Armoires de Montmagny. Source de l’image : Ville de Montmagny.
logo de montmagny
Logo de Montmagny. Source de l’image : Ville de Montmagny.

Ville de Montmagny

Les chasseurs d’oiseaux migrateurs, les touristes et les observateurs d’oiseaux viennent toujours plus nombreux au Festival de l’oie blanche de Montmagny qui, à chaque automne depuis 1972, organise une série d’activités sportives, culinaires et culturelles autour de ce volatile. Les uns peuvent ainsi chasser dans des secteurs bien précis, le long du fleuve, et les autres, contempler le passage des milliers d’oies sauvages faisant notamment escale dans le sanctuaire aménagé sur les battures, sur la rive sud du Saint-Laurent, face à l’archipel de L’Isle-aux-Grues, à environ 40 km à l’est de Québec.

La présence d’une faune variée sur ce territoire conduisit le premier gouverneur de la Nouvelle-France et grand amateur de chasse, Charles Huault de Montmagny (1601-1657), à se faire concéder la seigneurie de la Rivière-du-Sud par la Compagnie des Cent-Associés, le 5 mai 1646. Cette seigneurie comprenait alors les terres bordant la rivière du Sud à son embouchure, là justement où se trouve la ville de Montmagny aujourd’hui, l’île aux Grues et l’île aux Oies, ainsi que les battures les reliant.

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Nommé gouverneur de la colonie en 1636, Huault de Montmagny ne profita toutefois pas longtemps de sa seigneurie. En fait on le rappela en France en 1648. Pendant son séjour de douze ans, il vécut toutefois la réalisation de grandes choses pour l’avenir de la Nouvelle-France, notamment l’arrivée en 1639 des communautés religieuses qui créèrent, à Québec, le premier hôpital (les Augustines) et la première école (les Ursulines) puis, en 1642, la fondation de Ville-Marie (Montréal) par Paul Chomedey de Maisonneuve.

C’est aussi sous son administration que le théâtre fit son apparition à Québec et que débuta, en 1641, la guerre contre les Iroquois. Ce sanglant conflit dura jusqu’en 1701. Propriété de Montmagny jusqu’en 1654, la seigneurie de la Rivière-du-Sud reçut assez tôt ses premiers habitants, mais c’est surtout vers la fin du XVIIe siècle que débuta réellement le peuplement et l’exploitation du territoire magnymontois.

La richesse du sol et le travail constant de ses habitants en fit une seigneurie prospère et productive, à un point tel que l’arpenteur – géomètre Joseph Bouchette la considérait comme le grenier de la partie orientale du Bas-Canada, en 1815.

Le village de Saint-Thomas, noyau de cet qui deviendra la ville de Montmagny, était déjà habité par 500 personnes et donnait des signes manifestes d’opulence. Érigée en municipalité de village en 1845 en ville en 1883, Montmagny devint, à compter de la seconde moitié du XIXe siècle, le centre agricole, commercial et industriel de la Côte-du-Sud, région historique s’étendant de Beaumont, à l’ouest, jusqu’à Rivière-du-Loup, à l’est. Diverses entreprises, liées à l’agriculture, à l’industrie du bois, à la métallurgie, aux textiles et à la biscuiterie-confiserie s’installèrent progressivement dans la ville, surnommée Capitale de la Côte-du-Sud.

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En plus de désigner un centre urbain de 12 000 habitants, le nom de Montmagny a été retenu par de nombreuses municipalités québécoises. Dont Chicoutimi, Sherbrooke et Québec pour désigner une de leurs voies de communication, ainsi que diverses entités administratives ou géographiques (battures, circonscription électorale, division de recensement et autres). Outre-Atlantique, Montmagny désigne une commune d’importance numérique comparable à son homonyme québécois ; son appellation vient du nom de personne latin Magnus. Sise dans le Val-d’Oise, au nord de Paris et au sud-est de Montmorency, la commune de Montmagny regroupe aussi sur son sol des industries dont la nature se compare à celle de la ville québécoise du même nom (vêtements, meubles, alimentation et autres).

Peut-être cette similitude d’intérêts économiques a-t-elle incité encore plus, dès 1950, les autorités magnymontois du Québec à tisser des liens avec les Magnymontois (ou Montmagniens) de France. Mais, il faut se rappeler surtout que Charles Huault possédait en Amérique la seigneurie de la Rivière-du-Sud, où se trouve maintenant Montmagny, et était, en France, seigneur de Montmagny. Il y a là de quoi rapprocher deux communautés.

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