Armoiries de la municipalité de canton de Ripon
Description des armoiries de Ripon :
- La couleur de l’écu : L’argent évoque à la fois l’éclat métallique de l’eau ruisselante en électricité, le reflet des étoiles sur la rivière et les lacs, le lys de France des armoiries seigneuriales.
Il s’associe à la coulée de sève des érablières de Ripon : le rouge rappelle à la fois les feux de terres défrichées, les cendres pour la potasse, les foyers des premiers charretiers et forgerons. Il évoque aussi la flamme des soirées de guides et scouts du lac Viceroy et celles des résidents estivaux. Il s’associe aux érables automnaux.
- Le croisé de la fasce et du pal : La fasce (horizontale) et le pal (vertical) réunissent d’une part le village et le canton vers l’ouest jusqu’à Valencay, Saint-Sixte et Lochaber, vers l’est à la seigneurie, Suffolk et Hartwell; d’autre part leur croisement souligne l’esprit de foi de la population de Saint-Casimir de Ripon. Formant une croix argentée, elle rend aussi hommage aux prêtres (Casimir Guillaume, Olivier Boucher et leurs successeurs) et aux communautés religieuses (comme la congrégation des Saints-Cœurs de Jésus et de Marie du couvent de 1922) qui œuvrent à Ripon.
La devise : Sur le listel de gueule, Accueil, Chaleur, Fraternité illustre trois valeurs fondamentales de Ripon, qui accueille la jeunesse et lui assure des loisirs, l’âge d’or et la vieillesse dans une réconfortante chaleur et sérénité, tout en harmonisant pour ses résidents et villégiateurs une vie communautaire empreinte de sollicitude et de fraternité constantes.
- Les quatre symboles de l’écu : En chef à senestre (gauche), la roue du charron pour les premiers métiers des pionniers : création de voitures, carrioles, maréchaux-ferrants et forgerons à la hache d’argent souligne le courage et la force des premiers défricheurs.
À dextre (droite), de grands pins centenaires sur montagne argentée pour le célèbre Carnaval d’hiver de Ripon, stylisés autour du soleil crépusculaire contournant la montagne noire;
Du point d’honneur à l’abîme, à senestre, la gerbe fleurdelisée pour la vocation agricole de Ripon et l’origine des fondateurs montés de la seigneurie de la Petite-Nation au lys royal de Mgr de Laval et des Papineau;
À dextre, les chutes de l’ancien pouvoir au chemin Neveu évoquent à la fois les premiers moyens de transport des familles ancestrales de Ripon, le canoë et le chalet soulignent le potentiel touristique et patrimonial particulier de ces corporations en évolution.
Historique de la Municipalité de canton de Ripon
Cette localité, qui reçoit son premier habitant dès 1846, se situe à 24 km au nord-ouest de Papineauville en Outaouais et à l’ouest de Saint-André-Avellin, près d’une branche de la rivière de la Petite Nation. Un bureau de poste ouvert en 1875 porte également ce nom.
L’origine dénominative de cette municipalité, qui tire son appellation du canton proclamé en 1855, et dans lequel elle se situe, n’a pas pu être élucidée avec certitude à ce jour. On s’accorde généralement à voir dans le nom de cette municipalité celui d’une petite ville anglaise, célèbre pour sa cathédrale. Un monastère y a été fondé dès le milieu du VIIe siècle, vers 651, suivi dix ans plus tard par un autre monastère bénédictin établi par par saint Wilfred (Wilfrid) qui devient bientôt évêque de York. Préalablement à la municipalité érigée en 1861 et qui comptait plus de 600 habitants à ce moment, « tous canadiens-français » selon Stanislas Drapeau (1863), la paroisse de Saint-Casimir-de-Ripon existait depuis 1858, même s’il faudra attendre en 1880 pour qu’elle soit érigée canoniquement. Le fait que la municipalité de Ripon a été détachée de Saint-André-Avellin explique le nom paroissial qui se veut un hommage à Adrien-Casimir Guillaume, curé de Saint-André-Avellin, qui s’intéressa de près à la fondation de la paroisse.
Municipalité de village de Ripon
Plus récente que la municipalité de canton dont elle partage la dénomination, puisqu’elle remonte à 1923, la municipalité du village de Ripon est enclavée dans cette dernière et jouxte la municipalité de la paroisse de Saint-André-Avellin dans sa partie est.
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