Armoiries de la ville de Neuville
BLASON : « D’AZUR AU CHEVRON D’ARGENT ACCOMPAGNÉ À DEXTRE DE TROIS ÉPIS DE BLÉ D’INDE, UN EN PAL, DEUX EN SAUTOIR ET À SENESTRE D’UN MARTEAU EN PAL, D’UNE GOUGE ET D’UN CISEAU À BOIS EN SAUTOIR; EN POINTE D’UN NAVIRE À TROIS MÂTS, LE TOUT EN OR »
DEVISE : « FIER DU PASSÉ, FOI EN L’AVENIR »
Neuville a une image qui lui donne des ailes, les ailes d’un cerf-volant. Celui-ci symbolise, par son ascension, la hausse de sa population et la progression constante de la Ville. Il va sans dire que le cerf-volant renvoie aussi aux aspects récréatifs de Neuville.
Le logo représente aussi le voyage de Neuville dans ses trois siècles d’existence. À travers ce logo, on sent le vent qui dessine un « N » dans ses voiles. Sa couleur désigne l’intérêt que porte la population de Neuville aux milieux naturels qui les entourent. La signature a pour effet d’assagir la grande vivacité du logo. Le tout donne donc toute la vie et le sérieux que la Ville de Neuville projette.
« Le vent dans les voiles » raconte le slogan de la Ville de Neuville. Quoi de mieux que ce proverbe connu pour exprimer en mots l’image de la Ville? Il fait référence autant à la nature qu’au développement de Neuville. Lorsqu’on pense à cette phrase, un sentiment de joie et de liberté nous traverse l’esprit.
AUTEURS : Les représentants de la Ville de Neuville :
Monsieur Yves Raymond, secrétaire-trésorier
Monsieur Marc Rouleau, historien de la petite et de la grande histoire de Neuville, responsable des textes historiques
Le concepteur des éléments du blason :
Monsieur Lucien Godbout, membre de la Société d’héraldique du Canada
Le réalisateur du dessin héraldique :
Monsieur Louis Gosselin
Professeur au CÉGEP Limoilou.
Municipalité de village de Neuville
Bornée dans sa partie sud par le Saint-Laurent, la municipalité du village de Neuville est enclavée dans le territoire de la municipalité de la paroisse de Pointe-aux-Trembles (1845), duquel elle a été détachée en 1919. Par ailleurs, l’endroit portait la dénomination de Pointe-aux-Trembles jadis, car l’église avait été érigée sur une pointe couverte de bouleaux ou peupliers faux-trembles, ce nom étant porté par le seigneurie pendant longtemps.
L’appellation Neuville fait allusion à celle de la seigneurie dans laquelle cette localité se trouvait. Le territoire seigneurial portait primitivement ld nom de Dombourg – repris pour le bureau de poste pendant quelques mois en 1909 -, parce qu’il avait été concédé en 1653 par Jean de Lauson à Jean Bourdon de Saint-Jean (vers 160101668) pour son fils Jean-François Bourdon de Dombourg (1647-1690), celui-ci ayant formé la dénomination par permutation des syllabes de son propre patronyme. Bourdon, ingénieur et arpenteur, a également été cartographie et procureur général au Conseil souverain. L’endroit a pris le nom de Neuville par suite de son acquisition, en 1680, par Nicolas Dupont de Neuville (1632-1716), membre du Conseil souverain et garde des sceaux. Anobli en 1669 sous le nom de Neuville, Dupont, arrivé au pays en 1663, transporta sont nouveau nom à la seigneurie. La carte du sieur d’Anville de 1755 indique le nom de Neuville pour ce lieu. Certains croient que cette appellation pourrait évoquer un village de l’ancienne province française du Hainaut, encore que le fait que Dupont provenait de la Picardie incite à croire qu’il pourrait s’agir davantage d’un nom picard.
En toponymie française, Neuville a pour sens domaine nouveau et ne comporte pas d’allusion obligatoire au phénomène urbain. Ce nom se rencontre surtout dans le Nord de la France. Bien que devenue municipalité au début du présent siècle, l’existence de Neuville remonte jusqu’à la fin du XVIe siècle puisque le territoire était déjà habité. La renommée de Neuville demeure fortement tributaire de la qualité des légumes qu’on y cultive et que l’on distribue dans les marchés de Québec, notamment le maïs dont l’importance était concrètement soulignée par un Festival du blé d’Inde tenu en août.
L’une des plus grandes gloires neuvelloises est le peintre Antoine Plamondon (1804-1895), qui y a résidé à compter de 1845 et qui s’y installé définitivement en 1851. Une bonne partie de ses tableaux, d’inspiration profondément religieuse, occupent une place de choix dans l’église paroissiale.
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