Armoiries de la Ville de Joliette
La couronne symbolise l’autorité représentée par le conseil de ville et la sécurité des citoyens. Le corps du blason est de couleur jaune qui représente en art héraldique, l’avenir. La roue d’engrenage symbolise l’industrie et le commerce qui font progresser la Ville de Joliette. Les trois merlettes représentent les armoiries de la famille De Lanaudière. L’épi de blé et feuilles du tabac symbolisent l’agriculture.
La devise Industria ditat veut dire l’Industrie enrichie.
Nous reproduisons ensuite un extrait de texte du site de Joliette ville.joliette.qc.ca :
« À propos de la devise « Industria ditat » :
La traduction française de la devise latine devrait se lire comme suit : « L’INDUSTRIE ENRICHIT », au sens, par exemple, d’enrichir une communauté. Toutefois, l’adjectif « ENRICHIE » est celui que l’on retrouve dans plusieurs documents. Vérification faite, il s’agit d’une erreur de traduction commise à la fin des années 70, au moment où les nouvelles armoiries de la Ville de Joliette ont été conçues. L’erreur s’est ensuite répétée et elle a même été reprise par la Société d’histoire de Joliette – de Lanaudière.
Ville de Joliette
Véritable capitale régionale plantée au centre de la région de Lanaudière, le long de la rivière L’Assomption, près de la ville, du même nom. Un peu plus au sud, Joliette est caractérisée par son activité industrielle, en particulier dans le domaine de la papeterie et de la confection, ainsi que par l’importance des événements culturels qui s’y déroulent, plus particulièrement le Festival d’été de Lanaudière (1977) axé sur la musique qui, sur une base annuelle, place les Joliettains à l’heure internationale.
La ville est née du rêve de son fondateur, vers 1823, Barthélemy Joliette (1789-1853) qui y implante une scierie, un moulin à farine et une fonderie. Il baptise l’endroit L’Industrie, car il désirait faire de ce village un centre industriel d’envergure. Descendant du frère de Louis Jolliet (1645-1700), il fut le premier à orthographier son patronyme Joliette. C’est en épousant, en 1813, Maric-Charlotte Tarieu de Lanaudière qu’il a hérité, par voie de dot, du quart de la seigneurie de Lavaltrie et d’une partie du canton de Kildare.
D’ailleurs le nom de la paroisse, Saint-Charles-Borromée-de-L’Industrie, fondée en 1840 et érigée en 1843, évoquait l’épouse du fondateur de la ville en raison de la proximité phonique Charlotte-Charles. Lors de son incorporation, en 1864, la nouvelle ville a pris le nom de Joliette en reconnaissance de l’action de son fondateur.
Toutefois, dès 1853, un comté électoral avait été ainsi baptisé, ainsi qu’un district judiciaire créé en 1857, de même que le bureau de poste en 1863, identifié sous la dénomination d’Industry depuis 1833.
Devenue cité en 1918, elle fusionne avec Joliette-Sud en 1966, laquelle a été créée en 1957, et reçoit son statut actuel de ville en 1981. Parmi les gloires locales, on compte Antonio Barrette (1899-1968) qui a été premier ministre de la province de janvier à juin 1960, longtemps député et ministre du Travail notamment.
On note l’importance du Séminaire de Joliette dont l’architecture, la chapelle, les verrières demeurent remarquables et qui a constitué le foyer de l’activité culturelle locale notamment avec le père Gustave Lamarche (1895-1987) et le musicien – compositeur Gabriel Cusson.
Voir aussi :
J’ai bien ri en lisant votre article puisque la Ville de Joliette et la Société d’Histoire de Joliette ont publié un nouveau livre historique en 2023. Au dos du livre ils expliquent la signification de la devise de leur ville et il semble bien qu’ils ne comprennent toujours pas ce qu’elle signifie, ils écrivent toujours Industria ditat = L’industrie enrichie.
Le corps du blason est de couleur jaune représentant ainsi, en art héraldique, l’avenir. La roue d’engrenage symbolise l’industrie et le commerce qui font progresser la Ville. Les trois merlettes représentent les armoiries de la famille De Lanaudière, tandis que l’épi de blé et les feuilles du tabac symbolisent l’agriculture. La devise Industria ditat signifie finalement « l’Industrie enrichie ».