Armoiries de la municipalité de Hemmingford
Couleurs: Argent – Azur (bleu) – Sable (noire) – Gueules (rouge) – Vert
Les Armoiries de Hemmingford s’expliquent ainsi :
Dans le haut, est inscrit le mot Hemmingford, nom que porte à la fois, le village et le canton.
En souvenir des villages de Hemmingford Grey et Hemingford Abbot, Huntingdonshire, Angleterre, d’où notre territoire tire son nom, une tête de bélier de couleur or surmonte ces armoiries. En 1625, au début de l’histoire de Hemingford, Angleterre, la famille Ramsey, importante à l’époque, avait trois têtes de bélier dans ses armoiries. De plus, l’élevage du mouton s’est avéré une bonne ressource pour Hemmingford.
À senestre (gauche), partie supérieure argent, se trouve une locamotive sable (noire). En 1852, la compagnie de chemin de fer de Montréal- New York faisait la navette de Caughnawaga à Hemmingford, soit un parcours de 29 milles. Cette ligne était la sixième à s’ouvrir au Canada et la seconde à permettre des échanges internationaux. Ce qui contribua efficacement au développement du territoire. La locamotive reproduite ici portait le nom de « Hemmingford ».
À dextre (droite), partie supérieure argent, se trouve une maison gueules (rouge), celle de Julius Scriver, MAL et MP, descendant de l’une des premières familles de Hemmingford et l’un de ses fils les plus connus. Il était le fils du colonel John Scriver è qui l’on doit l’emplacement du village et son essor premier. En l’honneur du colonel, on donna le nom de Coin Scriver à ce début de village.
Au centre, partie supérieure argent, se dresse un poteau indicateur des frontières! Celui-ci symbolise l’esprit de fraternité qui existe, entre les citoyens de Hemmingford et leurs voisin américains. Le 8 juillet 1844, Hemmingford devient le cinquième poste de douanes au Canada.
À senestre (gauche) partie inférieure azur (bleu) se trouve une vache laitière argent et sable (noire). L’industrie laitière fut primordiale dans les débuts de Hemmingford. Même si le nombre de troupeaux a diminué, elle n’en demeure pas moins présente dans la vie quotidienne.
À dextre (droite), partie inférieure azur (bleu) se trouve un chaudron à potasse sable (noire). La fabrication de la potasse a favorisé l’établissement des premiers colons dans la région.Ce chaudron connut des usagers multiples. Une fois, l’occupation initiale abandonnée, il servit à faire bouillir le sirop d’érable, puis à fabriquer le savon.
À la basse argent, sous le chevron, se dresse un pommier sinople (vert). En s’établissant, les premiers colons apportèrent avec eux, des plants de pommiers. Produits sur une grande échelle ou pour un usage aujourd’hui intimement liée à la région de Hemmingford, au point d’en faire sa caractéristique principale.
(LES AMIS DE LA FRONTIÈRE)
Historique de la Municipalité de village de Hemmingford
Les limites de cette municipalité de la Montérégie, qui s’inscrivent complètement dans la municipalité de canton du même nom, près de Havelock, témoignent du lien territorial qui les unit, puisque la municipalité de village a été détachée, en 1878, du territoire de celle du canton, qui remontait à 1845. L’un des premiers Hemingfordiens les plus éminents, le loyaliste Frederick Scriver, s’installe à cet endroit vers 1800, identifié pendant près de 30 ans comme la localité de Scriver Corners. Ce village résidentiel, dont le nom évoque une localité d’Angleterre, a pour principale ressource la pomiculture et l’on évalue à 100 000 le nombre de pommiers qu’on y trouve. Hemmingford attire également de nombreux touristes grâce au Parc Safari, une étendue de 6 km carrés et d’Eurasie qui évoluent en liberté et que l’on peut nourrir, photographier ou encore toucher. Quoique l’espace occupé par le parc se situe majoritairement dans la municipalité de canton, il demeure cependant étroitement associé à celle du village.
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