Armoiries de drapeau des Éboulements
Armoiries des Éboulements
La forme de l’écu représente notre racine française.
Le vert (partie supérieure), nos origines terriennes.
Le bleu (partie inférieure), nos liens avec la mer.
L’or, notre énergie.
Le météorite : un événement rarissime, la présence de la montagne.
Les arbres: la famille, l’Église et la forêt.
Les blés de mer : l’agriculture et la présence de la mer.
La goélette: la richesse du patrimoine maritime.
La maison: la richesse du patrimoine bâti.
Le « A » artistique: la présence et le talent de nos artisans et artistes.
Drapeau des Éboulements
Le drapeau, tout comme le blason, est composé des couleurs verte, bleue et or. Au centre, nous retrouvons l’emblème floral de la municipalité, l’épervière orangée, laquelle a été choisie parce qu’elle est très présente sur notre territoire, qu’elle est illustrée sur nos affiches de bienvenue et qu’elle est utilisée par la Papeterie St-Gilles dans la fabrication de papier.
Historique de la municipalité Les Éboulements
L’un des plus anciens établissements habités de la région de Charlevoix, Les Éboulements a d’abord été établi en 1855 sous la dénomination de Lassomption-de-la-Sainte-Vierge, hagionyme que l’on retrouve sous la forme de L’Assomption-de-Notre-Dame-des-Éboulements dans plusieurs textes du XIXe siècle, et qui identifie la municipalité primitive érigée en 1845 et abolie deux ans plus tard.
Cependant, cette appellation des Éboulements est très ancienne en toponymie québécoise et a servi à désigner une seigneurie concédée en 1683 à Pierre Lessard, une paroisse fondée en 1732, un mont, un bureau de poste ouvert en 1832, etc. Ce toponyme paraît notamment sur la carte de Deshayes de 1695. Ce N’est qu’en 1956 que l’entité municipale a reçu son appellation présente qui souligne un événement historique majeur.
En effet, lors du violent séisme qui a secoué la région cherlevoisienne en février 1663, une grande quantité de matériaux meubles ont glissé des pentes qui caractérisent les hauteurs des Éboulements vers le littoral du Saint-Laurent, site sur lequel allait par la suite se développer sous le nom des Éboulements-en-Bas. Ainsi, le séisme a constitué le phénomène déclencheur d’un glissement de terrain comme il s’en produit souvent, surtout sur les rives des cours d’eau du Québec. Plusieurs témoignages de l’époque soulignent l’importance de l’événement dont celui du père Lalemant qui signale que « vers la Baye dite de S. Paul, il y avait une petite montagne sise sur le bord du fleuve, d’un quart de lieue ou environ de tour, laquelle s’est abysmée, et comme si elle n’eut fait que plonger, elle est ressortie du fond de l’eau pour se changer en islet ».
Dans un pays de monts et de vallées, perché à une altitude de 365 m qui assure, à partir de l’église paroissiale, une vue extraordinaire sur l’île aux Coudres, le village des Éboulements garde un cachet sympathique de la vie d’antan. Les Éboulois se sont installés en ces lieux dès le début du XVIIIe siècle. Les gens des Éboulements se sont longtemps distingués comme d’excellents constructeurs de goélettes, ses voitures d’eau comme on les dénomme localement, entre 1860 et 1952, pas moins de 57 bâtiments ont été façonnés avec soin et amour.
Hameau de Sainte-Marie-de-Charlevoix
Ce toponyme identifie un hameau situé à l’ouest du mont des Éboulements dans la MRC de Charlevoix. Ce lieu constitue la limite nord de ce qui fut autrefois la seigneurie des Éboulements. C’est vers la fin du cycle d’occupation des terres de la seigneurie que fut ouverte la concession Sainte-Marie, soit vers 1795. Il semble qu’une dévotion particulière à la Vierge et à mère Marie de l’Incarnation ait été à l’origine de cette dénomination.
Peu après l’acquisition de la seigneurie par la famille de Sales Laterrière en 1810, une requête fut présentée pour continuer la route de l’ancienne église jusqu’à la concession Sainte-Marie. Un bureau de poste appelé Sainte-Marie-de-Charlevoix y a été en activité de 1892 à 1939. Localement désigné sous l’appellation Sainte-Marie et, dans un moindre usage Rang-Sainte-Marie, ce hameau comprenait autrefois une vingtaine de fermes. De nos jours, quelques agriculteurs cultivent la plupart des terres et la population, qui a augmenté, est composée surtout de résidents qui travaillent dans les municipalités voisines.
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