Armoiries d’Anjou
De France ancienne, à la bande d’argent chargée de trois feuilles d’érable mises à plomb, à la bordure de gueules : l’écu accosté de deux branches de laurier de sinople croisées en pointe. »
Les armoiries d’Anjou sont une harmonieuse composition des armes déjà existantes de l’ancienne province française du même nom et de l’emblème canadien, la feuille d’érable. La Ville est fière d’avoir ajouté aux armes angevines et françaises, ces dernières perpétuant le souvenir de la France entière, cette feuille si chère à tous les Canadiens. Ainsi placée à côté de l’emblème français, elle ne cessera de rappeler l’étroite amitié qui a toujours uni nos deux pays.
Quant à notre devise latine, cela signifie « je ne dévie jamais ».
Source : Ville de Montréal, arrondissement d’Anjou, armoiries.
Anjou, note historique
Souvent désignée sous le vocable Ville d’Anjou, cette entité municipale, arrondissement de la ville de Montréal, se situe au carrefour de l’autoroute Métropolitaine et de l’autoroute 25 dans le secteur nord-est de l’île de Montréal, entre Saint-Léonard et Montréal-Est. Cette unité administrative est relativement récente puisqu’elle a été créée en 1956, par suite du changement de statut de la municipalité de la paroisse de Saint-Léonard-de-Port-Maurice, établie en 1916, mais dont l’origine paroissiale remonte à la fin du XIXe siècle. Anjou est caractérisée par l’omniprésence des espaces verts : parcs, arbres, promenades, haltes. On y trouve un important parc industriel dont les activités portent en particulier sur l’alimentation, le matériel de transport, les meubles, le textile. Le toponyme Anjou fait allusion à une ancienne province de France, ayant Angers pour capitale, et qui s’est distinguée par le nombre important de pionniers de la Nouvelle-France qui en sont issus. Incidemment, tant les habitants de l’Anjou français que ceux d’Anjou québécois sont identifiés collectivement par le gentilé Angevins, Angevines.
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