Armoiries de la ville d’Alma
D’azur à la jumelle ondée d’argent accompagnée en chef d’une quartefeuille du même et en pointe d’une route dentée aussi du même, à deux éclairs d’or brochant en bande et en barre sur la jumelle.
Ornements, extérieurs : l’écu est timbré de la couronne murale à trois tours crénelées d’or maçonnée et ouverte de sable, et soutenu par deux pieds de bleuets (Vaccinium Canadense) de sinople fruités d’azur croisés en pointe en sautoir et liés d’or, lesquels retiennent un listel d’argent chargé de la devise en lettres de sable CRESCIT EUNDO.
Les armoiries de la cité d‘Alma ont été composées à partir de trois éléments capables de synthétiser les principales caractéristiques du lieu : la topographie, l’histoire et l’économie.
Au centre de l’écu, on voit une représentation stylisée des deux rivières qui permettent au lac Saint-Jean d’écouler ses eaux pour former le Saguenay : la Grande Décharge et la Petite Décharge. Un complexe hydro-électrique important est à la base de l’économie de la cité d’Alma : c’est ce qui est rappelé par les deux éclairs.
La roue dentée symbolise évidemment l’industrie.
La couronne murale est ordinairement employée par les villes pour timbrer leurs armoiries.
Les pieds de bleuets situent la cité d’Alma au Lac-Saint-Jean. Il est normal que cette décoration apparaisse autour de l’écu de la principale ville de la région.
La devise CRESCIT EUNDO peut se traduire ainsi : la croissance de la cité accompagne son mouvement.
Parc du Saguenay
Alors que la région du Haut-Saguenay s’est développée considérablement depuis le milieu du XIXe siècle, celle du Bas-Saguenay est largement restée intouchée par l’urbanisation et l’industrialisation, la topographie particulière des rives du Saguenay ne laissant que peu d’espace à l’implantation humaine près de la rivière. La beauté et la richesse de cet environnement demeure naturel jusqu’à nos jours ont inspiré l’établissement, en 1983, d’un parc de conservation pour assurer la pérennité de ce patrimoine. Ainsi, les générations à venir pourront-elles jour, dans leur état inaltéré, de ce défilé de caps et de parois dont certains dépassent les 300 m, de vallées tapissées d’érablières à bouleau jaune, de sommets émaillés de plantes arctiques-alpines, d’une faune riche en orignaux, en loups, en castors et en lynx, et d’un paysage de dunes de sable unique au Québec.
La mise en valeur de cet environnement protégé s’appuie sur un éventail d’activités offertes aux visiteurs : randonnées pédestres, équestres, à vélo, à skis ou en raquettes, camping, pêche et interprétation de la flore. Le parc de conservation du Saguenay et le parc des Cévennes, en France, ont été jumelés en 1984 dans le dessin d’améliorer la connaissance et la mise en valeur de leurs milieux naturels respectifs. Il est à noter que le milieu marin du fjord du Saguenay ne fait pas partie du parc de conservation. Afin de protéger cet environnement exceptionnel on est en voie d’y établir un parc d’un nouveau type, un parc marin, qui porterait le nom de Parc Marin du Saguenay. En 1985, le nom du parc de conservation avait été modifié en celui du Parc national du Saguenay. Dès l’année suivante toutefois, le gouvernement rétablissait la dénomination d’origine. Les noms Parc du Saguenay et Parc Saguenay sont également connus pour désigner le parc.
Ces armoiries ont été composées par M. l’abbé Bernard Audet, du Séminaire de Chicoutimi, membre de la Société française d’héraldique et de sigillographie. L’exécution est due à M. Bertrand Audet, d’Alma, diplômé de l’École des Beaux-Arts de Québec.
Source : ville.alma.qc.ca.
Circonscription électorale de Lac-Saint-Jean
Étroite et resserrée entre les rivières Mistassibi et Péribonka dans sa partie nord, la circonscription électorale de Lac-Saint-Jean, d’une superficie de 21 261 km carrés, est baignée dans sa partie sud, par la moitié orientale du lac du même nom près duquel se greffent les dix-huit municipalités que compte la circonscription. Quatre territoires non organisés occupent le sud, alors qu’au nord s’étend le plus grand, celui de Chute-des-Passes. La population est rurale à 35% environ. La ville d’Alma qui compte à elle seule la moitié de la population totale, constitue le pôle majeur de développement de la circonscription et se distingue notamment par la présence d’une aluminerie et d’une usine de papier journal. Les autres industries régionales sont principalement liées à la transformation du bois et des matières premières agricoles, surtout des produits laitiers. Issue du district électoral de Chicoutimi, cette circonscription électorale a été nommée en 1890 sous la forme de Lac-St-Jean. Depuis 1922, le nom porte la graphie actuelle. En 1992, le territoire de cette circonscription fut diminué au profit des circonscriptions de Dubuc, à l’est, de Charlevoix, au sud-est- et de Chauveau, au sud.
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