Municipalité de L’Anse-Saint-Jean dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean
L’Anse-Saint-Jean, membre de l’Association des plus beaux villages québécois, est niché dans une baie située dans une vallée magnifique, aux confins de la rivière Saint-Jean et du fjord du Saguenay. Les paysages y sont grandioses. L’Anse-Saint-Jean est le seul village bordant la rive sud du fjord.
L’Anse-Saint-Jean s’étend sur une superficie de 527 kilomètres carrés dans la région administrative du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Elle regroupe plus de 1100 Anjeannoises et Anjeannois. Le village fait partie de la municipalité régionale de comté du Fjord-du-Saguenay.
C’est en 1668 que le Père Beaulieu y fit ériger la première chapelle de sa mission, dans laquelle il évangélisait des Montagnais et des Micmacs. Néanmoins, ces lieux demeuraient peu peuplés jusqu’en 1838, date de l’arrivée de la Société des Vingt-et-un, présidée par le célèbre industriel William Price, qui commence à coloniser ce site. On y produit des madriers, on y récolte du sirop d’érable et on y pêche le saumon. La municipalité de L’Anse-Saint-Jean est constituée en 1859.
À l’époque, l’économie du village était représentée par la coupe forestière et par la construction de bateaux.
Au fil des ans, L’Anse-Saint-Jean a traversé plusieurs périodes difficiles. Une grande disette a failli éradiquer la population du village au milieu du XIXe siècle. Puis, en 1875 et en 1908, la localité a été partiellement détruite par le feu. En 1918, la grippe espagnole a anéanti un grand nombre de résidents. Ensuite, le village a souffert de nombreuses inondations, dont le grand déluge de 1996 qui a laissé 102 maisons détruites, complètement ou en partie.
Aujourd’hui, on trouve à L’Anse-Saint-Jean: de nombreux belvédères avec des vues sur la vallée et sur la Montagne Blanche; un port de plaisance qui permet de pratiquer le kayak de mer et la voile; des sentiers de randonnée pédestre sur les caps du parc du Saguenay surplombant le fjord; des chemins pour la randonnée équestre; des sites de pêche au saumon, à la truite et à l’éperlan. L’Anse de Tabatière, accessible en auto, offre une perspective incomparable sur le fjord. L’hiver est l’époque du ski alpin au centre du Mont-Édouard, du ski de randonnée dans le parc du Saguenay, et de la pêche sur la glace du fjord.
Pour les amateurs de bières, une microbrasserie, les Brasseurs de L’Anse, se trouve dans le village. En octobre, se tient à L’Anse-Saint-Jean le symposium de peinture Villages en couleurs.
Parmi les attraits touristiques, on peut voir le pont couvert, daté de 1929, qui illustra le billet de 1 000 dollars canadiens pendant près de quarante ans; l’église Saint-Jean-Baptiste; les maisons du faubourg non loin du quai. On note également de nombreux fours à pain extérieurs qui côtoient les maisons. Un circuit patrimonial a été aménagé, avec des panneaux explicatifs devant certaines maisons.
Ainsi, alors que les ressources de la forêt s’épuisent, l’industrie touristique prend graduellement la relève.
Rappelons enfin que L’Anse-Saint-Jean fut la seule et unique monarchie municipale au monde, qui fut instaurée le 21 janvier 1997, et ce jusqu’en 2000, quand le roi Denys Ier a abdiqué.
L’annonce et la description de la Monarchie apparaissent sur le site web officiel de L’Anse-Saint-Jean.
Commune de Florac
L’entente survenue en 1984 entre le gouvernement du Québec et le gouvernement du Québec et le gouvernement de la République française concernant le jumelage du parc de conservation du Saguenay avec le Parc National des Cévennes visait non seulement à unir ces deux intervenants dans leur mission de protection et de mise en valeur du patrimoine naturel, mais également, et c’est là l’originalité de cette association, à faire participer à leurs projets communs les populations vivant sur les territoires des parcs concernés, de même que les collectivités locales des zones périphériques.
C’est dans ce contexte favorable que fut entrepris, en 1997, le premier échange toponymique entre la municipalité de L’Anse-Saint-Jean, au Saguenay, et la commune de Florac, dans les Cévennes. Les autorités municipales de L’Anse-Saint-Jean décidaient alors de baptiser Pont de Florac le nouveau pont construit sur leur territoire en remplacement de l’ancien pont du Milieu, emporté par la crue des eaux lors du désastreux Déluge du Saguenay de juillet 1996. Ce nouvel ouvrage d’art, qui enjambe la rivière Saint-Jean à mi-chemin entre le village et la route 170, fut inauguré en septembre 1997 en présence d’une délégation officielle de la commune de Florac. Cette dénomination était en quelque sorte la contrepartie d’une autre suggérée par les autorités cévénoles, quelques mois plus tôt, visant à désigner du nom de Saguenay un nouveau pont enjambant la Miment, à quelques kilomètres de Florac.
Située au cœur même des Cévennes, entre le Causse Méjan (Méjean) et la montagne du Bougès, cette commune joue un rôle important dans le développement de cette région en accueillant le siège de l’administration du Parc National des Cévennes. Florac, chef-lieu d’arrondissement du département de la Lozère, est bâti sur la rive gauche du Tarnon, à 1 km de son confluent avec le Tarn. Cette position stratégique est d’ailleurs largement exploitée par sa population de 2 000 habitants qui s’emploie en grande partie dans l’accueil des touristes qui visitent les Cévennes et particulièrement dans l’organisation d’excursions dans les célèbres Gorges du Tarn.
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