Les annonceurs du Québec et les particularités de leur métier
Jusqu’en 1837, les habitants de la ville de Québec apprenait les nouvelles grâce aux annonceurs, ou bell-men (hommes de cloches en anglais). On les appelait ainsi en raison des cloches qu’ils portaient et qu’ils faisaient sonner avant d’annoncer dans tous les quartiers de Québec les nouvelles importantes.
C’était le devoir des bell-men de lire à haute voix les proclamations du Gouverneur, les règlements de la Cité, l’arrivée ou le départ des vaisseaux et les journées de marchés publics.
Pour devenir annonceur, on devait demander et obtenir un permis (une licence), signé par le Conseil de Québec. Nul autre que l’annonceur muni de ce permis n’avait le droit de pratiquer ce métier.
Les annonceurs ont disparu des rues de Québec en 1837.
Les «annonceurs» ou «crieurs publics», qui étaient présents dans toutes les villes de l’époque, étaient engagés par les municipalités ou par les gouvernements pour faire des annonces plus ou moins officielles. Il ne faut pas les confondre avec les «hommes – sandwichs» du XXe siècle, qui eux faisaient de la publicité commerciale.
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