Ville d’Amos dans l’Abitibi
La ville d’Amos doit son nom à Lady Alice Gouin, née Alice Amos, épouse de Sir Lomer Gouin, premier ministre du Québec en 1914, année de la fondation de la municipalité. La ville est connue à juste titre comme le Berceau de l’Abitibi, parce qu’elle fut la première ville de cette région.
Située au cœur de l’Abitibi, Amos avec une population de presque 13 mille Amossois et Amossoises, jouit d’une situation privilégiée qui la place au centre des principales voies de circulation. La rivière Harricana qui a joué un grand rôle dans la colonisation de la région, la traverse.
Ces territoires du Nord-Ouest étaient la propriété de la Compagnie de la Baie d’Hudson ; ils sont achetés par le Canada en 1869. Le territoire abitibien est annexé au Québec en 1898.
C’est en 1910 qu’arrive la première famille à Amos, celle de Ernest et Albertine Turcotte avec leurs enfants. Ils sont accompagnés de Joseph Turcotte et de son épouse Bernadette Thomas.
En 1912, l’abbé Caron amène ici le premier groupe d’une vingtaine de colons et en 1914, François Langelier, lieutenant-gouverneur du Québec, proclame l’érection de la municipalité du village d’Amos. Le statut de village d’Amos n’est pourtant officialisé qu’en 1925.
L’expo régionale Rotary Desjardins d’Amos revient chaque année. Au programme : spectacles, musique, compétitions d’hommes forts, Beauce Carnaval et ses manèges, bingo et beaucoup plus. À chaque édition, plusieurs surprises vous sont réservés.
Les jardins de Saint-Maurice : Situé à 15 kilomètres au nord-est de la ville d’Amos, ce site enchanteur vous invite à découvrir les plaisirs du romantisme, des couleurs et des parfums exquis. On peut y admirer plus de mille variétés d’arbustes et de vivaces répartis dans une quinzaine de jardins aux arrangements naturels et originaux. Au cours la visite, on appréciera la superbe collection de quelque cent rosiers ainsi que le potager et la serre écologiques.
Les distances d’Amos et villes principales de la région et du Québec sont les suivantes :
- à Rouyn-Noranda 110 km,
- à Val d’Or 72 km,
- à Montréal 600 km,
- à Québec 844 km,
- à Ottawa 497 km,
- à Toronto 737 km.
Douamont
Même dans les solitudes du Nord québécois, il arrive que la toponymie exprime le souvenir ému des horreurs de la guerre, comme ce rappel de ce haut lieu du souvenir militaire qu’est Douaumont : Un sommet du canton de Dalet, situé à 70 kilomètres au nord d’Amos, en Abitibi, porte le nom de Douaumont depuis au moins 1918, année de la première attestation cartographique. Haute de 457 m d’altitude, cette montagne est également appelée, par les Algonquins, Katcikibikisik on mont situé au bord de la rivière. Cette élévation doit son nom à une petite commune de la Meuse, arrondissement de Verdun, en Lorraine, qui fut le théâtre de très violents combats lors de la Première Guerre mondiale. Attaqué par surprise, le fort de Douaumont, une des positions fortifiées de la bataille de Verdun, en 1916, fut occupé par les Allemands le 25 février.
Repris par les Français le 22 mai, il retombe aux mains des envahisseurs trois jours plus tard. La reconquête définitive se produira le 24 octobre, après un bombardement intensif. De février à décembre 1916, « l’enfer de Verdun » coûta la vie à 360 000 soldats français et à 335 000 combattants allemands. L’ossuaire de Douaumont, gigantesque monument inauguré en 1932, contient les restes de soldats français tués au combat lors de cette sanglante bataille.