Alliance Français – Hurons et la guerre

Alliance Français – Hurons

Quand Samuel de Champlain arrive à Tadoussac en 1603, les ennemis des Iroquois sont presque anéantis.

Champlain s’allie aux Algonquins, Etchemins et Montagnais qu’il rencontre sur place. Aujourd’hui, nous pouvons faire des hypothèses sur les raisons qui ont motivé Champlain à cette alliance, décidée sans évaluer les relations des nouveaux amis avec les forces opposées. L’alliance est signée et l’assistance militaire est promise.

Mais sans l’aide d’une des parties en guerre, il était impossible d’obtenir de grandes quantités de fourrures, de construire le poste de Québec en toute sécurité et de continuer le voyage vers l’intérieur du nouveau pays.

Dès le printemps 1609, Champlain remonte donc la rivière dite «des Iroquois», le Richelieu actuel, jusqu’au lac Champlain (il lui donne son nom). Là-bas, Champlain rencontre un groupe d’Iroquois. La bataille commence mais on met facilement les Iroquois en déroute. Probablement ils s’occupaient à une partie de chasse. On tue trois de leurs chefs sont d’un coup d’arquebuse (du moins, Champlain clame-t-il que c’étaient les chefs… et qu’il n’a tiré qu’une fois!).

Les Iroquois sont d’abord surpris de la puissance de ces armes à feu. Néanmoins, il jurent de se venger des visages pâles. La longue guerre commence et l’alliance Français-Hurons y sera un élément de premier ordre. La colonie de la Nouvelle-France paiera un lourd tribut à cette décision prise par Champlain de s’allier aux hurons.

Voir aussi :

Aliliance Français-Hurons - Champlain et hurons
Champlain et Hurons. Champlain débarque sur l’île de Montréal. L’alliance Français – Hurons en action. Un tableau installé dans le Chalet de la Montagne. Photo : © Histoire du Québec.ca.

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