Acte de l’Amérique du Nord britannique – 1867
À la suite de l’Acte constitutionnel de 1791, le territoire de la colonie est divisé en deux parties: le Haut-Canada, qui correspond à l’actuel Ontario et qui rassemble principalement des anglophones, et le Bas-Canada, qui deviendra plus tard la province du Québec, à majorité francophone.
Au début du XIXe siècle, des tensions commencent à se faire sentir dans les deux Canada.
En 1841, Londres établit l’Acte d’Union, selon lequel les deux Canada seront réunis afin de former le Canada–Uni. La nouvelle formation est placée sous la responsabilité d’un seul gouvernement et les finances du pays sont unifiées. En réponse aux agitations fomentées par les Patriotes dans le Bas-Canada dans les années 1837-1838, l’anglais devient la seule langue officielle. (Cependant, en 1848 le français est reconnu à nouveau au même titre que l’anglais au Parlement du Canada).
Pourtant, après les tentatives d’invasions des Fenians venus des États-Unis et les troubles causés par la guerre civile américaine, les Britanniques décident de former une confédération.
Le pouvoir politique sera ainsi reparti entre le gouvernement central basé à Ottawa et les autorités provinciales. Chaque province possèdera sa propre Assemblée législative et son gouvernement.
En 1867, l’acte de l’Amérique du Nord britannique, ou British North America Act, est approuvé. Quatre premières provinces sont réunies au sein de la confédération, soit :
- Ontario
- Québec
- Nouvelle-Écosse
- Nouveau-Brunswick
Lire aussi :
- Le Canada-Uni
- Rapport Durham
- Acte d’Union
- Le Canada-Uni et la langue
- Organisations loyalistes
- Émeute du 25 avril 1849
- Les Clears Grits
- Acte de l’Amérique du Nord