Ligne du temps : Semaine entre 21 mai et 27 mai 2018

C’est arrivé au Québec cette semaine : 14 mai – 20 mai 2018

21 mai 2018 : Des pilotes de VTT ont été impliqués dans un spectaculaire accident qui aurait pu avoir de graves conséquences durant une course disputée dimanche à Trois-Rivières sur une piste de terre battue. La course se déroulait à Trois-Rivières, à une vitesse de plus de 150 km/h lorsqu’un pilote a fait une embardée avec son bolide, avant de se mettre à faire de nombreux tonneaux. Deux autres pilotes se sont retrouvés impliqués dans l’accident par la suite. Malgré le côté impressionnant de l’accident, les trois pilotes s’en sont tirés avec des blessures relativement mineures. Ce soir, deux d’entre eux se trouvaient toujours à l’hôpital de Trois-Rivières. Un des pilotes aurait subi une commotion cérébrale et devait faire plus de tests. Flat Track Québec présentera d’autres courses cette saison un peu partout au Québec, avant la grande finale en septembre à Trois-Rivières.

21 mai 2018 : Un peu plus d’une centaine de personnes ont participé à la marche des patriotes au centre-ville de Montréal, cet après-midi, à l’occasion de la Journée nationale des patriotes. Organisée par le réseau Cap sur l’indépendance, la marche avait pour but de «commémorer le combat que les martyrs de 37-38 ont mené pour libérer notre peuple des commandeurs de son exploitation» et de faire la promotion de l’indépendance du Québec. Les organisateurs dénonçaient aussi des politiques fédérales qui, selon eux, briment les intérêts du Québec, comme la légalisation de la marijuana et la gestion des dossiers du bois d’œuvre, de l’assurance – emploi ou, encore, du chantier maritime de la Davie. Les participants à la marche s’étaient donné rendez-vous à la place du Canada, à l’angle de la rue Peel et du boulevard René-Lévesque, d’où ils sont partis vers 13 h.

22 mai 2018 : Le regroupement de femmes Les Courageuses accusant Gilbert Rozon d’être un « prédateur sexuel » vient d’obtenir l’autorisation de le poursuivre en action collective, pour au moins 10 millions $. « Si Les Courageuses n’était pas autorisée à intenter la présente action collective, il est fort probable que de très nombreuses victimes seraient privées de l’exercice de leurs droits en justice », conclut le juge Donald Bisson dans un jugement de 40 pages rendu ce matin, au palais de justice de Montréal. L’ex magnat de l’humour, qui s’opposait à cette poursuite civile, essuie ainsi un deuxième revers dans ce dossier, lui qui avait tenté d’éliminer les termes « viol » et « prédateur sexuel » de la demande d’action collective. Lors des audiences, l’avocat de Rozon avait clamé que charmer avec son pouvoir n’est pas une faute, en référence aux allégations d’une femme qui a instigué l’action collective en affirmant avoir été agressée sexuellement pas l’ancien patron de Juste pour rire. « Parfois, c’est la perception de la femme qu’elle devait accepter [les avances de Rozon], tout se passe entre les deux oreilles de la supposée victime, ce n’est pas la faute de M. Rozon », a plaidé l’avocat Raymond Doray. L’avocat avait ajouté que « la sexualité n’est pas en noir et blanc, elle est teintée de gris ». Cette explication a toutefois été balayée du revers de la main par le juge. « Ces arguments ne correspondent pas aux allégations factuelles de la [victime], qui n’a pas été ‘charmée par son patron’, au contraire, peut-on lire dans le jugement. Le cas de la membre [de l’action collective] ne correspond aucunement à la banalisation grossière et déformée que présente M. Rozon. » Les avocats de Rozon plaidaient également que la formule de l’action collective n’était pas le bon véhicule, puisque la vingtaine de victimes alléguées avaient toutes une histoire différente. Mais là encore, le juge leur a donné tort.

Paresseux
Deux paresseux au Biodôme de Montréal (le Biodôme a fermé ces portes pour rénovation). Photo d’Histoire-du-Québec.ca.

22 mai 2018 : Dans les jours précédents le meurtre de François Lefebvre à Sherbrooke et la disparition de Gilles Giasson à Trois-Rivières; François Asselin attendait impatiemment les éboueurs non loin de l’appartement qu’il partageait avec son père, M. Giasson, rue Sainte-Cécile à Trois-Rivières. «Il était déjà à côté des bacs et m’attendait. Je lui ai dit qu’on ne ramasse pas les sacs de feuilles à cet endroit et qu’il y aura une collecte spéciale dans les prochains jours. Il m’a tendu 20$ et il m’a dit: Ferme ta gueule», a raconté Patrick Rouillard à TVA Nouvelles. C’est en voyant le même homme six jours plus tard à la télévision après son arrestation à Sherbrooke que Patrick Rouillard a compris que le contenu de ces sacs pouvait sans doute dénouer l’affaire. C’est son témoignage concernant sa rencontre avec François Asselin, le 11 mai dernier, qui aurait conduit les enquêteurs des crimes contre la personne de la Sûreté du Québec à fouiller aujourd’hui une zone précise du site d’enfouissement de Saint-Étienne-des-Grès, près de Trois-Rivières. Les policiers sont à la recherche d’indices, d’éléments de preuve, dans ce site où 200 camions déchargent quotidiennement leurs ordures. François Asselin, 35 ans, considéré comme un témoin important par la SQ, partageait le loyer de la rue Sainte-Cécile avec son père de 67 ans. La Sûreté du Québec (SQ) y a d’ailleurs déployé samedi une équipe d’enquêteurs et de spécialistes du Laboratoire de science judiciaire et de médecin légale afin de passer au peigne fin ce qu’elle considère comme une scène de crime. Officiellement, Gilles Giasson, a été porté disparu vendredi, 18 mai 2018, par des proches, mais la SQ ne saurait pas exactement à quand remonte la disparition du sexagénaire.

22 mai 2018 : La découverte d’un colis suspect à l’intérieur du centre de tri de Postes Canada, dans l’arrondissement de Saint-Laurent, à Montréal, a forcé l’évacuation d’environ 300 employés, ce matin. Vers 8 h 15, les policiers ont été appelés à se rendre à l’établissement de traitement du courrier international Léo-Blanchette, situé sur la rue McArthur, où une boîte de carton accompagnée d’une note venait d’être trouvée. Les autorités ont conclu que le colis mesurant environ 20 centimètres par 20 centimètres et le message attaché étaient suffisamment suspects pour ordonner l’évacuation du bâtiment. Les policiers du groupe tactique d’intervention ont été dépêchés sur les lieux au cours de l’avant-midi pour neutraliser le colis à l’aide d’un robot contrôlé à distance. Pompiers et ambulanciers se trouvaient également sur les lieux par mesure préventive. En fin d’avant-midi, l’opération était toujours en cours et on ignorait le contenu du paquet suspect. Une enquête a été ouverte pour tenter d’établir la provenance du colis et les intentions de la personne qui l’a posté.

23 mai 2018 : Deux policiers du SPVM ont été appréhendés pour avoir présumément maltraité un sans-abri qu’ils auraient embarqué dans une autopatrouille et largué loin de l’île de Montréal, en 2010. Les deux patrouilleurs ont été placés en état d’arrestation après avoir été convoqués au quartier général de la Sûreté du Québec, au terme de la réouverture de cette vieille enquête criminelle qui aurait d’abord été bâclée ou étouffée par l’ancienne direction des affaires internes de la police de Montréal, selon des informations obtenues par Le Journal. Charles Angers-Levasseur, présumée victime d’une intervention remontant à 2010 et dont les patrouilleurs Pierre-Luc Furlotte et Patrick Guay sont maintenant accusés, est loin d’être un enfant de chœur. Il purge depuis janvier une peine de cinq ans pour avoir vendu de l’héroïne à des agents doubles pendant que la crise du fentanyl frappait Montréal. Des documents judiciaires rapportent que des agents d’infiltration lui ont acheté des doses de 0,25 g à 0,46 g à quatre reprises, en échange de sommes entre 60 $ et 100 $, avant de l’épingler avec ses quatre complices. Tous ont ensuite plaidé coupables, mais c’est lui qui a écopé de la peine la plus lourde. Il semble que « leur » héroïne ne contenait pas de fentanyl, qui a causé six surdoses mortelles à Montréal l’an passé.

23 mai 2018 : Afin d’éviter toute confusion, le Réseau de transport métropolitain (RTM) annonce qu’il prenait maintenant le nom d’Exo et continuera d’exploiter les services de transport collectif réguliers par trains et autobus, notamment. «Exo demeure la même organisation, avec la même équipe et la même mission: transporter ses clients avec efficacité et convivialité, tout en visant l’excellence du service par la proactivité et la flexibilité», a affirmé dans un communiqué Raymond Bachant, directeur général d’exo. Rappelons que le RTM avait été créé il y a bientôt un an et était le résultat de la fusion de 14 entités. Selon l’organisation, Exo signifie extérieur et «évoque de façon simple le territoire que nous desservons, c’est-à-dire la grande région métropolitaine de Montréal, et plus particulièrement ses couronnes nord et sud», peut-on lire dans un communiqué.

23 mai 2018 : Le Canada et le Danemark annoncent la constitution d’un « groupe de travail conjoint » visant à dénouer les « questions frontalières non résolues » dans l’Arctique, en particulier la question d’un îlot revendiqué par les deux pays. Des représentants d’Ottawa et de Copenhague doivent se rencontrer cette semaine à Ilulissat, localité de la côte occidentale du Groenland, territoire autonome danois, a indiqué à l’AFP le ministère canadien des Affaires étrangères. Ce groupe de travail explorera « diverses options et formulera des recommandations sur la façon de régler certaines questions frontalières non résolues entre les deux pays », selon un communiqué conjoint. Il devra en particulier se pencher sur les questions de « la souveraineté de l’île Hans », îlot inhabité dont Ottawa et Copenhague revendiquent la souveraineté exclusive, indique ce texte signé par les ministres canadien, danois et groenlandais des Affaires étrangères. Lors des dernières discussions sur le sujet, en 2012, le Canada et le Danemark s’étaient entendus sur le tracé de la frontière maritime dans la mer de Lincoln, au nord de l’île d’Ellesmere et du Groenland, réglant un litige remontant aux années 1970, mais ils avaient laissé en suspens la question de ce caillou de 1,3 km2, situé à 80 degrés de latitude nord. La tension diplomatique avait monté entre les deux pays alliés entre 2002 et 2005 lorsqu’ils avaient envoyé à tour de rôle des soldats sur l’île pour y planter leurs drapeaux respectifs en soutien à leurs revendications. Outre la question de l’île Hans –appelée Tartupaluk par le Groenland–, les représentants d’Ottawa et de Copenhague devront également plancher sur la question du « chevauchement des plateaux continentaux dans la mer du Labrador au-delà de 200 milles marins ».

24 mai 2018 : Le gouvernement fédéral a communiqué avec l’organisme Plattsburgh Cares pour qu’il modifie son dépliant d’information à l’attention des demandeurs d’asile souhaitant venir au Canada par le chemin Roxham. «Nous sommes entrés en contact avec eux», a confirmé jeudi le ministre de l’Immigration, Ahmed Hussen, tout juste avant la période de questions au Parlement. «Malheureusement, le contenu du dépliant est incomplet et présente un portrait imprécis de notre système d’immigration», a-t-il poursuivi. Le consulat général du Canada à New York fournira à Plattsburgh Cares du matériel d’information pour que l’organisme comprenne bien comment fonctionne le processus de demande d’asile. La brochure explique en détail aux migrants comment gagner le chemin Roxham, précisant notamment qu’il faut payer 77,50 $ pour s’y rendre en taxi à partir de Plattsburgh. Le document embarrasse le gouvernement alors qu’il mène depuis des mois une campagne d’information au sein de différentes communautés, aux États-Unis et en Afrique. Le ministre Hussen était au Nigeria la semaine dernière afin de combattre «les mythes et la désinformation» sur lesquels les migrants se fient en tentant d’entrer au Canada. Plus de 7300 demandeurs d’asile ont traversé la frontière canadienne de manière irrégulière depuis le début de l’année au Québec. L’existence du dépliant a fait bondir l’opposition, qui y voit un symptôme de l’inaction du gouvernement fédéral. « On a un ministre qui se traîne les pieds, qui est toujours en réaction. Il attend quoi? Un Lonely Planet ou un Guide Michelin des migrants? » a ironisé le député de Québec debout, Luc Thériault. «Ces invitations à entrer illégalement au pays vont s’arrêter dès que le gouvernement colmatera la brèche. Les solutions temporaires du gouvernement ne font qu’empirer la situation», a dénoncé la députée Michelle Rempel.

24 mai 2018 : Moins de trois heures après une opération de colmatage de nids-de-poule dans un secteur de Rosemont, Montréal a lancé un chantier pour refaire l’asphalte à cet endroit. Mercredi matin, les employés de l’arrondissement ont bouché des nids-de-poule à l’intersection de la 3e Avenue et de la rue Holt. Dans les heures qui ont suivi, un entrepreneur sous contrat avec la ville centre a amorcé des travaux de sciage dans le but d’excaver la portion de rue. Le chantier qui s’étend sur la rue Holt, de la rue D’Iberville à la 5e Avenue, s’échelonnera jusqu’à vendredi. «C’est complètement stupide », a réagi Jean-Yves Morin, qui habite depuis 32 ans dans un immeuble au coin de la rue où il est aussi concierge. Selon ce dernier, les nids-de-poule étaient présents depuis au moins deux mois, mais la chaussée est en mauvais état depuis plusieurs années. Tant du côté de l’arrondissement que du côté de la ville centre, on assure qu’il n’y a pas eu de problème de communication.

25 mai 2018 : Quatre hommes ont été blessés, possiblement dans une bagarre entre deux groupes, dans la nuit de vendredi à samedi, dans l’arrondissement Ville-Marie, à Montréal. Vers minuit et demi, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a été appelé à intervenir auprès d’un homme retrouvé étendu au sol, dans le stationnement d’une station-service de la rue de La Montagne, près du Centre Bell. «Il s’agit d’un homme dans la vingtaine, qui a reçu des coups à la tête, a résumé Caroline Chèvrefils, porte-parole du SPVM. Il a subi des blessures graves, mais on ne craint pas pour sa vie.» Un deuxième homme, aussi âgé d’une vingtaine d’années, est allé voir les policiers peu après leur arrivée sur les lieux. Il a été blessé par arme blanche, selon le SPVM. Deux autres blessés se sont rendus de leur propre chef au centre opérationnel de la Division Sud du SPVM, quelques coins de rue plus loin. Tous deux ont été blessés à l’arme blanche, au cou et au dos. Un des deux hommes, dans la trentaine, a été conduit à l’hôpital dans un état critique. Le second, âgé d’une vingtaine d’années, est pour sa part hors de danger. Selon des témoins interrogés par les policiers, une altercation entre deux groupes aurait dégénéré, entraînant ces blessures. L’Unité canine a été déployée sur place afin de faciliter la recherche d’indices et des enquêteurs du SPVM devaient rencontrer victimes et témoins samedi matin.

26 mai 2018 : Il faudra attendre jusqu’au dévoilement du cadre financier de la Coalition avenir Québec, pendant la campagne électorale, pour savoir combien couteront les 25 mesures en santé dévoilées ce matin par le député caquiste François Paradis, devant un millier de militants enthousiastes réunis en congrès national à Lévis. Quelques exemples des mesures promises: Accélérer l’accès aux soins de santé; Voir un médecin de famille ou une infirmière le jour même ou le lendemain; Réduire l’attente à 90 minutes en moyenne avant de voir un médecin à l’urgence, etc.

26 mai 2018 : Le propriétaire d’un immeuble à logement de Roxboro aurait été abattu dans le sous-sol de son bâtiment samedi par un locataire alors qu’il allait y faire des rénovations. L’homme allait faire des réparations quand il aurait été tiré par un locataire. Les policiers ont été appelés dans l’immeuble à logements de la 1re avenue dans l’arrondissement Pierrefonds-Roxboro vers 9 h 50 ce matin. Des voisins avaient entendu au moins un coup de feu. À leur arrivée, ils ont découvert le corps de l’homme de 45 ans dans le sous-sol de l’immeuble de deux étages. « Il avait des blessures par balle au haut du corps », explique Andrée-Anne Picard, relationniste pour le Service de police de la Ville de Montréal. Le décès de M. Tountas, propriétaire de l’immeuble, a été constaté sur les lieux par le médecin d’Urgences-Santé. La famille était complètement dévastée lorsqu’elle a appris la nouvelle et n’arrivait pas à s’expliquer le drame. Les policiers ont ratissé le secteur toute la journée à la recherche d’indices, mais n’ont pas voulu s’étendre sur le mobile du meurtre, le 11e de l’année à Montréal. En après-midi, l’escouade canine a été mise à contribution pour tenter de localiser l’arme qui aurait servi au tireur. Dans le quartier résidentiel normalement paisible selon les habitants, la commotion était palpable d’apprendre qu’un crime violent avait été commis en plein jour.

26 mai 2017 : Des sachets de nourriture pour bébé de marque Love Child Organics et PC Biologique font l’objet d’un rappel, car ils pourraient ne pas être étanches aux micro-organismes. Les emballages pouvant présenter des défauts, des organismes ayant la capacité d’altérer les aliments pourraient se glisser dans les sachets. Pour éviter tout risque, Love Child Organics et Les Compagnies Loblaw Limitée ont donc procédé au rappel des produits, a fait savoir l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). Au total, 16 variétés de sachets des deux marques font l’objet d’un rappel. Tous ont été vendus en format de 128 ml, avec une date «meilleure avant» allant jusqu’à 2019MA25, inclusivement. Les personnes en possession des produits visés sont invitées à les jeter ou à les ramener en magasin. L’ACIA a précisé qu’aucun cas de maladie n’a été rapporté en lien avec ce rappel.

27 mai 2018 : La ministre libérale Véronique Tremblay ne craint pas les sondages qui placent sa formation politique en difficulté à Québec et dit vouloir déjouer les pronostics comme elle l’a fait en 2015. L’élue s’est dite prête pour un autre mandat en officialisant sa candidature aux prochaines élections, dimanche, trois ans après avoir mis fin au règne caquiste dans la circonscription de Chauveau. La candidate a aussi dit n’avoir aucun problème avec l’arrivée d’Alexandre Taillefer comme président de campagne au PLQ malgré les positions passées de l’homme d’affaires contre un 3e lien dans la région de Québec. «M. Taillefer est une très bonne personne, il a le droit à ses idées, mais nous on est élu. C’est d’abord au caucus et au conseil des ministres que les décisions se prennent», a rappelé Mme Tremblay.

27 mai 2018 : Le chef des conservateurs ontariens, Doug Ford, vient de promettre que les Ontariens pourront de nouveau acheter de la bière à 1 $ la bouteille s’il est élu le 7 juin prochain. Pour y parvenir, M. Ford a promis de ramener le prix minimum permis par la loi à 24 $ la caisse de 24 bouteilles de bière, en excluant la consigne sur les bouteilles. Le gouvernement libéral avait fait passer ce prix minimum à 25,60 $ en 2008. «Pendant trop longtemps, les consommateurs de bière ont été forcés de payer des prix gonflés visant à faire augmenter les profits des grosses entreprises. Nous allons permettre plus de compétition dans le prix de la bière pour faire sauver de l’argent aux consommateurs», a exposé le chef du Parti progressiste – conservateur de l’Ontario, dans un communiqué. Les conservateurs ont déjà promis, s’ils sont élus, de changer la loi pour permettre aux commerçants locaux de vendre de la bière. Actuellement, le commerce de la bière est contrôlé par les points de vente Beer Stores de la province, tandis que seules quelques centaines d’épiceries sont autorisées à en vendre.

Voir aussi :

Al Purdy 21 mai et 27 mai 2018
Détail du monument du poète canadien Al Purdy. Ce monument a été installé dans le parc Queen de Toronto. Photo d’Histoire-du-Quebec.ca.

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